jeudi 15 octobre 2009 par Nuit & Jour

Bien que détruit seize années durant par l'ensemble des Ivoiriens, les acquis économiques de la gouvernance d'Houphouët-Boigny demeurent néanmoins solides, du moins par ses piliers. Un peu d'efforts suffira donc pour rattraper le temps perdu, afin de réaliser le développement durable attendu. C'est en cela qu'il faut féliciter Laurent Gbagbo, pour s'être entouré de cadres qui donnent du résultat au nombre desquels, Charles Diby Koffi. Nommé seulement en 2007, l'actuel ministre de l'Economie et des Finances a réussi un challenge poursuivi par la Côte d'Ivoire depuis une dizaine d'années : Par un lobbying constamment mené à travers le monde, la Côte d'Ivoire opère un retour en grâce au sein de la communauté financière internationale. Le label ivoire est de jour en jour redoré, les stigmates de la crise sont lentement mais surement relégués aux calendes grecques et les partenaires étrangers sont progressivement de retour. La boucle de l'espérance a été bouclée le 31 mars 2009, lorsque la Côte d'Ivoire a atteint le point de décision de l'initiative PPTE, en amorçant armes à la main le virage du point d'achèvement donnant droit a un effacement de sa dette de 6700 milliards FCFA. Nonobstant les complaintes, les remords et surtout les regrets d'un temps inutilement perdu, le grandissime espoir en des lendemains meilleurs est donc permis. Pourvu que les Ivoiriens se remettent au travail, en refusant les réflexes de jalousie, de haine et d'aigreur, caractérisés par des peaux de bananes non moins inutile à la recherche d'une nouvelle prospérité.

F. B

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