jeudi 15 octobre 2009 par Le Temps

Le quatorzième candidat à la prochaine élection présidentielle est connue depuis hier. Il s'appelle Albert Mabri Toikeusse. Au nom de son parti, l'Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), le Pr. Alassane Salif N'Diaye a déposé le dossier de candidature du président de l'UDPCI au siège de la Commission électorale indépendante. La délégation de l'UDPCI a été reçue par le ministre Auguste Miremont, qui est le secrétaire permanent de cette institution. L'ancien ministre de la Communication qui est également issue de l'UPCI, a rappelé d'entrée à ses camarades de parti les trois catégories de candidats à la prochaine élection présidentielle. A savoir, les signataires de Linas Marcoussis, les non signataires et les candidats indépendants. Faisant partie des candidats signataires de Linas Marcoussis, il a été demandé au secrétaire général de l'UDPCI au nom de son candidat de fournir une déclaration du candidat sur l'honneur, une lettre d'investiture, le reçu de la caution de 20 millions payée au Trésor public et quatre photos d'identité. Après avoir réceptionné ces pièces, M. Miremont a rappelé à la délégation conduite par le Pr. Alassane Salif N'Diaye que le dossier de candidature du président de l'UDPCI sera transféré au Conseil constitutionnel qui est le seul habilité à examiner les dossiers de candidature et à les valider pour l'élection présidentielle. Tout en précisant qu'une copie sera également remise au représentant du Facilitateur dans la crise ivoirienne et au représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire. Prenant la parole à son tour, le Pr. Alassane Salif N'Diaye a réitéré sa conviction dans la tenue de l'élection présidentielle pour le 29 novembre 2009 et a précisé que s'il y a des dérapages, ce ne sera pas du fait de son parti, l'UDPCI. Il s'est dit fier de la qualité du travail qui se fait à a CEI. Tout en lançant cet appel : Que la Côte d'Ivoire aille à l'élection présidentielle avec comme objectif unique la crédibilité. L'UDPCI pour sa part a sa petite place dans l'édifice qu'est la Côte d'Ivoire. Le secrétaire permanent de la CEI, quant à lui, a demandé aux partis politiques, notamment l'UDPCI, de faire une campagne apaisée en choisissant le bon ton.

Jean-Claude Coulibaly

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