samedi 10 octobre 2009 par Le Nouveau Réveil

Le Premier ministre Guillaume Soro a clos sa série d'échanges sur le processus électoral en Côte d'Ivoire par sa rencontre hier soir avec les centrales syndicales et la société civile ivoirienne à la salle les pas perdus de la présidence. A cette occasion, le Premier ministre a chargé d'une mission ses hôtes de l'heure. " Allez vers les citoyens ivoiriens pour leur expliquer l'état d'avancement du processus électoral. Mettez fin à l'intoxication. Ce que nous voulons, c'est une liste électorale propre () Rassurez les Ivoiriens que ceux qui ont le droit d'être sur la liste électorale y seront. Personne ne sera omis. Mais ceux qui n'y ont pas droit n'y seront pas ", a dit le Premier ministre qui s'est également pononcé sur la tenue des élections le 29 novembre. " Si nous sommes d'accord qu'il faut tenir les élections le 29 novembre, il ne faut pas que la contrainte et la pression du temps nous amènent à escamoter le travail () Quand on pense à l'Etat et à la nation ivoirienne et on voit les ambitions que nous nous sommes donné, on peut se demander ce que ça ferait de perdre 2 ou 3 semaines ou peut être plus pour réaliser notre projet notamment des élections apaisées. Nous sommes si prêts du but ", a indiqué le chef du gouvernement. Prenant la parole, Beugré Mambé, président de la Commission électorale indépendante, abondera un peu dans le même sens que le Premier ministre. " Nous tenons à la date du 29 novembre mais si nous nous rendons compte que l'ampleur du travail sur les 2752181 ou des dispositions nous amènent à revoir la date du 29 novembre, ce ne serait pas faute de n'avoir pas fait le maximum " a-t-il dit avant d'ajouter ceci. " Nous connaissons la date de la publication de la liste, mais nous attendons que le travail sur les 2752181 soit d'abord terminé. Les structures techniques sont à pied d'?uvre. C'est une question de jour ". Le Premier ministre et le président de la Cei ayant anticipé sur les éventuelles questions qui leur auraient dû être posées, leurs visiteurs n'ont vraiment pas eu grand-chose à dire. Ainsi les différents intervenants au niveau des centrales syndicales et les Ong de la société civile ont successivement souhaité qu'ils que leurs organisations soient plus souvent associées à ce genre de rencontre. D'autres ont, pour leur part, demandé qu'il y ait un cadre formel entre la Cei et elles afin de mieux accompagner le processus. Il faut noter que les centrales syndicales Dignité et Fesaci ont brillé par leur absence.

François Bécanthy



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