Le Pr. Kouassi Dinar, représentant du ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, a ouvert les activités du lancement officiel de la journée mondiale de la vue, hier jeudi 8 octobre, à l'Institut national de Santé publique (Insp), d'Adjamé. Le Pr a indiqué que, cette journée s'inscrit dans la droite ligne de vision 2020 c'est-à-dire, le droit à la vue, célébrée chaque deuxième jeudi du mois d'octobre. La réussite de cette vision 2020 et sa mise en ?uvre, évitera à 100 millions de personnes dans le monde de devenir aveugles dans les deux prochaines décennies, a-t-il ajouté. Il a soutenu que, cette journée offre une plate-forme de sensibilisation sur le problème mondial de la cécité et de l'handicap visuel. Aussi a-t-on appris que, deux tiers environ des personnes aveugles dans le monde sont des femmes et des filles. Pis, les femmes ont plus de difficultés pour avoir accès aux soins oculaires que les hommes. En Côte d'Ivoire, le représentant du ministre a expliqué que, grâce à la mise en ?uvre du plan stratégique du Programme national de lutte contre la cécité, appuyé par les différents professionnels de la santé oculaire tels que la société ivoirienne d'ophtalmologie et d'autres partenaires, des actions sont menées pour la santé oculaire. Faut-il noter que l'année dernière en Côte d'Ivoire, les experts ont déjà réfléchi sur l'impact de l'âge sur la vue. Pour cette année 2009, ils ont choisi de porter leur réflexion sur le thème : " Genre et santé oculaire-Accès équitable aux soins ". Le souhait du Pr. Kouassi Dinar est que, la célébration de cette journée permette aux professionnels de la santé oculaire, d'être plus efficients afin d'atteindre toutes les couches sociales sans aucune distinction. Quant à Mme Yao Kouassi Euphrasie, Directrice de l'Egalité et de la promotion du genre, elle a prononcé une conférence sur ledit thème. Expliquant que le genre en lui-même n'est pas lié au sexe. Et que toute inégalité qui tend à mettre en minorité ou à léser un groupe (hommes ou femmes), peut être considéré comme lié au genre. Elle s'est demandée si les femmes et les hommes ont un accès équitable aux soins de santé oculaire. Pour elle, il y a lieu d'accentuer la sensibilisation dans la souche familiale.
Jean-Baptiste Essis
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