vendredi 9 octobre 2009 par Le Nouveau Réveil

Après les étudiants, le mercredi dernier, c`était le tour, hier jeudi 8 octobre, de tous les enseignants de Bouaké réunis autour du collectif des syndicats du secteur de l`éducation-formation de Bouaké (Solidarité, Synafetp-ci, Synececi, Synesci, Cesci, Midd, Saeppci et Moforci) de paralyser à nouveau le fief de l`ex rébellion de Côte d`Ivoire, Bouaké. Plus de 200 enseignants, suite à la mort d`un de leurs camarades (Djamala Assemian Hilaire) dans un braquage à Bouaké, le samedi 03 octobre dernier au quartier Ahougnassou, ont bruyamment manifesté leur colère, hier jeudi. Ils se sont organisés et hier, depuis le Rond point de la préfecture de police, prenant en compte l`artère menant jusqu`à la préfecture de la région de la Vallée du Bandama dans le but d`une rencontre avec le Préfet Konin Aka pour lui remettre une motion. Tous les véhicules et autres automobilistes qui s`aventuraient ou qui avaient emprunté cette voie rebroussaient chemin. Reçu à la préfecture par le secrétaire général de Préfecture, M. Traoré Vassiriki, le porte-parole du collectif, M. Ablé Emmanuel, a lu une motion dans laquelle ils ont exigé la fermeture pure et simple de tous les établissements publics de la ville et demandé la mutation collective de tous les acteurs du secteur éducation formation vers le sud. exprimant leur colère, il a déclaré : "Depuis notre retour dans les zones CNO, les humiliations de divers ordres, les injures, les menaces, les bastonnades, les vols et les assassinats sont notre lot quotidien. Nos camarades exigent que des mesures sécuritaires claires et évidentes soient mises en place ; que les coupables du meurtre du camarade soient arrêtés et jugés jusqu`à la satisfaction totale de nos exigences, les établissements publics resteront fermés jusqu`à nouvelle ordre et les syndicats du secteur éducation-formation demandent la mutation collective de tous les acteurs vers le sud".

DELMAS ABIB

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