Les filières ivoiriennes d`ananas, banane et mangue vont enregistrer dans les prochains mois, une nouvelle vitalité. Certainement grâce à un symposium qui aura lieu bientôt.
Les filières ananas, banane, papaye de Côte d`Ivoire se portent très mal. Pour leur donner un nouveau souffle le conseil d`administration de l`Organisation centrale des producteurs exportateurs ananas et bananes (Ocab) organise les 27, 28 et 29 octobre prochain, un symposium sur la relance des filières fruitières en Côte d`Ivoire. L`annonce a été faite hier, par le président Gnui Michel, le Pca de l`Ocab, au cours d`un point de presse à Ivotel au Plateau. Il s`agira durant trois jours, de trouver les voies et moyens, pour relancer ces différentes filières et en prime, la production des petits planteurs qui ont par le passé, fait la fierté de la Côte d`Ivoire. " Ce symposium est organisé dans l`intérêt des petits planteurs. Car, de 200 mille tonnes il y a quelques années, la production ivoirienne d`ananas est tombée à ce jour à environ 60 mille tonnes dont 15 mille tonnes par les petits planteurs. C`est donc la catastrophe. Nous voulons diversifier également nos débouchées d`exportation notamment dans la sous-région et sur la Libye qui sont des marchés très porteurs mais qui ont besoin d`être organisés " a indiqué le Président Gnui Michel, qui avait à ses côtés, son vice- président Elo Vosso, son Conseiller spécial Daouda Traoré et une forte délégation des planteurs d`ananas et de bananes. "Dans sa nouvelle vision, l`Ocab entend entreprendre la relance des productions fruitières, sous le signe de l`ouverture vers de nouveaux marchés dans l`espace de la Cedeao et de l`extrême orient, tout en consolidant les acquis sur les marchés traditionnels. Sans oublier la relance de la transformation des fruits et partant, rendre viable l`ensemble des filières fruitières de Côte d`Ivoire", a ajouté le Président de l`Ocab. Indiquons que bon an mal an, la Côte d`Ivoire produit 230 mille tonnes de mangue et 3500 tonnes de papaye contre 230 mille tonnes de banane. En chiffre d`affaires, ces filières pèsent en tout, 110 milliards de Fcfa en 2008 contre 161,5 milliards en 1999. Aussi contribuent-elles à l`économie ivoirienne dans l`ordre de 10 à 12 milliards de Fcfa. Ce, au titre de la fiscalité directe et indirecte. Par ailleurs, ces quatre principales filières dans l`ordre continuent de 3 à 4% dans la constitution du Produit Intérieur Brut et 8 à 10% du Pib agricole.
Bamba Mafoumgbé
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