Qui en veut au salon de l'architecture et du bâtiment ? Le mardi 6 octobre dernier, une coupure d'électricité a sérieusement perturbé le déroulement normal des activités du salon. Les différents exposants surpris par cette subite interruption, ont fortement transpiré sous leurs différents stands. Selon des indiscrétions, une haute personnalité dans le milieu des affaires, n'ayant sans doute pas été impliquée dans l'organisation dudit salon, a actionné un réseau pour mettre à exécution, un plan de sabotage de Archibat. C'est ce qui nous a été révélé hier, mercredi 7 octobre, par des exposants qui ont requis l'anonymat, dans l'enceinte de l'esplanade du salon. Un des responsables du comité d'organisation du commissariat général approché, a formellement démenti. " Il ne s'agit pas d'un plan de boycott. Vous me surprenez. Il s'agit d'une coupure générale intervenue dans le secteur ", a-t-il soutenu. Les propos du responsable du comité d'organisation, ont été confirmés par M. Claude Kipré, chargé de communication dudit salon. Celui-ci, au nom de son chef, M. N'guessan Ismaël, a rassuré la presse présente pour la circonstance, qu'effectivement la coupure d'électricité du mardi 6 octobre dernier, n'était pas le fait d'un sabotage. Il s'agit effectivement d'une interruption du secteur de l'électricité locale, a-t-il précisé. Hier mercredi 7 octobre, les exposants venus plus nombreux que la veille continuaient de distribuer les prospectus pour " vendre " leurs produits. Le stand de Côte d'Ivoire Télécom était envahi par des visiteurs qui voulaient en savoir davantage sur le nouveau "Pack fidelis", enrichi en avantages avec 0% d'engagement. L'Agence de gestion Foncière (Agef), Sophia Immobilier et bien d'autres exposants, étaient de la fête. L'engouement est réel et les visiteurs affluent. La longue ligne faite par les visiteurs pour acquérir leurs tickets d'entrée atteste bien l'intéressement des Ivoiriens à cette deuxième édition du salon de l'Architecture et du Bâtiment "Archibat". Le couac dans ce salon est le trop plein de zèle des vigiles commis à la surveillance.
Jean-Baptiste Essis
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