jeudi 8 octobre 2009 par Autre presse

C'est une dame au c?ur d'or, Mme Sidibé Salimata, présidente fondatrice de l'ONG ?'la survie'', qui lutte contre la pauvreté, la misère, fait des dons de médicaments à plusieurs hôpitaux. En exercice depuis le début de l'année, déjà des forages, des écoles et d'autres grandes actions sont mémés et ça continue sur l'étendue du territoire Ivoirien.


*Pouvez vous présenter aux lecteurs ?
Je suis Konaté Salimata, épouse Sidibé

*Qu'est ce que ONG ?'la survie'' ?
ONG'' la survie est une organisation non gouvernemental international qui lutte contre la pauvreté et apporte la santé. Donc pour cela, on parcourt les villages, les villes, surtout les hôpitaux, pour venir en aide aux personnes démunis, et de regrouper les paysans en coopérative pour accroître leurs cultures vivrières.

*Vous décidez de vous occuper des personnes pauvres dans un pays pauvre comme la cote d'Ivoire, cela ne doit pas être du tout facile ? C'est quoi votre secret ?
En toute chose, c'est la volonté, parce que moi aussi je suis issu d'une famille pauvre et j'ai vécu cela. Quand je vois des personnes qui abandonnent leur malade dans les hôpitaux par faute de moyens, des enfants qui se livrent à la prostitution, tout cela me fait de la peine.

*Depuis quand l'ONG existe ?
Elle existe depuis 2004, mais c'est en 2009, que j'ai eu tous les agréments

*Quelles sont les activités que vous avez mémé de cette date à aujourd'hui ?
Déjà en 2004, j'ai ouvert une école dans le département de Tiémé, et je suis en train de construire une autre qui est finition. J'ai installé des pompes dans des villages, initier certains à la culture de riz et du mais, et depuis ils se plaignent moins de nourriture. Avec l'avènement de la guerre, on ne partait plus dans ses zones, mais nous avons repris le chemin à faire des dons. Récemment, nos étions à l'hôpital de Bouaké, un comédien comme Guei Vêh a coulé des larmes quand il a vu certains malades, d'autres ont été abandonné par leur parents par faute de moyen. Plus grave il y'a rien pour assurer les premiers soins, c'est vraiment triste. Nous sommes également repartis dans les zones où nous avons fait les dons pour l'état de santé de ceux qui avaient bénéficié des soins.

*En mi-parcours, pouvez ?vous nous faire un bilan ?
Il faut dire que je suis un peu soulagé, parce que dans les villages où nous sommes passés avec les vaccins, beaucoup ont été guéris, mais comme nous sommes dans un pays en voie de développement, il y'a toujours des maladies, dans des endroits les plus reculés, donc ceux là quand ils nous voient, ils sont heureux de savoir, qu'il y' a des gens qui pensent à eux. Nous avons combattu aussi le mariage forcé dans certaines localités, en sensibilisant sur les dangers de cette pratique. Le plus grand reste à faire, il y'a la malnutrition et l'ulcère de burili. Mais grâce à notre médecin Mr Traoré, il fait vraiment des miracles sur le terrain.

*Qu'est ce que vous comptez faire dans les jours à venir ?
Je compte multiplier la construction des écoles, pour l'éducation de nos enfants, c'est une importance capitale pour le développement de notre continent. Aussi faire en sorte que nos hôpitaux soient équipés de matériels quoi sont vieillissants et de personnels. Voila mon défi

*Dans votre organisation, on y trouve des artistes comédiens, c'est quoi leur rôle ?
Les artistes comédiens dont : Kôrô Abou, Oméga David, Jimmy Danger, Guei Vêh font parti de l'ONG. Donc quand nous effectuons les différents déplacements pour visiter les malades dans les hôpitaux, seulement leur présence donne le sourire à certains d'entre eux. Par moment ses artistes nous proposent d'organiser des spectacles et les fonds servent à payer des médicaments pour ses malades. Déjà le peu de temps que nous avons fait les choses se passent bien.

*Peut-on connaître votre parcours avant d'arriver à la tête de l'ONG ?
Il y'a longtemps que je nourrissais cette idée. C'est à l'age de 15 ans que tout a commencé, parce que mes parents étaient aussi dans des situations difficiles, on se débrouillait pour leur venir en aide par des petits boulots. J'ai victime du mariage forcé, malheureusement, il est décédé 3 ans après, je suis revenu en famille et cela n'a pas été facile pour moi. Je me suis battu comme je pouvais par la grâce de Dieu, j'ai rencontré Mme Dommique Ouattara qui m'a aidé à l'époque à m'occuper de mon enfant que eu dans ce mariage, malheureusement l'enfant n'a pas survécu. Donc ce sont tous ces chocs que j'ai eus et tout cela m'a vraiment révolté. Après quand je suis allé aux Etats-Unis, j'ai refais ma vie de famille et j'ai décidé par la suite, de venir en aide aux nécessiteux. Pas forcement avec les moyens, mais, j'ai compris que rien avec des simples visites, tout cela leur donne de l'espoir.

*On vous voit en photo avec le président Obama, on peut avoir une idée ?
J'ai rencontré le président Obama bien avant son élection, et même avant qu'il soit sénateur à Lilinoir aux Etats-Unis. La petite histoire : un jour j'étais en circulation aux environs de 20h et ma voiture est tombé en panne, en tant que femme, je ne pouvais pas le dépanner, il est venu à mon aide jusqu'à 2h matin. Depuis ce jour nous avons gardé de bon contact, je fréquentais sa famille de façon mutuelle, jusqu`à ce qu'il soit président, chose d'ailleurs qu'on ne s'attendait pas, car à cette c'était le jeune qui suivait ses études de droit et jusqu'à aujourd'hui nous avons gardé le contact.

*Des remerciements et un appel
Mes remerciements vont à l'endroit de l'ancien ministre Mr Lacinan Gon qui est aujourd'hui le chef traditionnel de Korogho par intérim. Depuis notre passage là-bas pour avoir leur bénédiction pour la tournée il ne fait que nous appelé pour voir comment vont les choses et nous encouragés. Mon appel va l'endroit des personnes de bonnes volontés et aux sponsors de nous soutenir. Il suffit de faire un tour dans les hôpitaux de Korogho et Bouaké il y'a même pas de compresse pour faire le pansement de certains malades, ni des comprimés, et dans ces situations plusieurs perdent la vie. Maintenant ceux qui ne sont pas sure de ce qu'on dit, peuvent nous accompagnés dans nos tournées, ils verront que nous touchons du doigt la réalité sur le terrain. Une doléance, souvent nos containers qui transportent les produits et des matériaux pour équiper les hôpitaux, qu'on nous donne en Europe et aux Etats-Unis, fait l'objet de nombreuses tracasseries au port, or cela ce sont pour le bien de la population, donc que l'état fasse quelque chose pour nous car nous vivons un véritable calvaire avec la douane.

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