Les espoirs de la Côte d'Ivoire en athlétisme reposent sur le sprinteur Méité Ben Youssef. Il est en piste ce matin.
C'est le tour de Méité Ben Youssef. Le sprinteur Ivoirien sera en piste ce matin. Il vise encore l'or comme à Niamey en 2005. Absent dans le Nid d'Oiseau à Pékin, lors des Jeux olympiques, invisible au stade Olympique de Munich au cours des Mondiaux d'athlétisme, Meité Ben Youssouf entame les 6e Jeux de la Francophonie ce matin à 9h. Le meilleur sprinteur ivoirien s'alignera sur les 100 et 200 mètres. Lui, qui avait décroché l'or (100 m et au relais 4 x 100 m) aux derniers Jeux de la Francophonie, a Niamey au Niger. Je me suis bien préparé. Et je suis venu pour gagner, déclare Méité Ben Youssef, le fils d'Amadou Meité (ex-champion de Côte d'Ivoire et d'Afrique en athlétisme). Ce garçon, âgé de 22 ans, est aussi le frère cadet d'Ibrahim Méité, l'ancien roi du 100 m ivoirien. C'est mon frère qui m'entraîne, précise l'étudiant en science politiques et en administration des affaires dans une université au Canada. A Beyrouth, Ben Youssef veut poursuivre la saga des Méité et oublier Berlin et les Jeux Africains d'Alger. Je n'étais pas prêt pour les Jeux Africains, mais à Berlin, c'était le haut niveau. J'ai cependant terminé en quart de finale aux 200 m, se souvient-il. A ces Jeux-là, le jeune Méité veut battre le record de Côte d'Ivoire aux 100 (10'', 07) et 200m (20'' 64), détenus respectivement par Olivier Zirignon et Ibrahim Méité. Je travaille dans ce sens. C'est mon gros pari, souligne-t-il. Mais tout à l'heure, Ben Youssef devra faire face au Mauricien, Stephan Buckland, un cador des 200 mètres. Ce duel 4 étoiles entre l'Ivoirien et son grand rival est très attendu. Il n'est pas mon rival. Lui, il est très fort, précise-t-il. Ce qui est sûr, MBY tentera de sortir une prestation XXL dans le ciel de Beyrouth, avec les bénédictions de son père, présent dans la capitale libanaise. Et au nom du père, Méité veut briller.
Choilio Diomandé, Envoyé spécial à Beyrouth