jeudi 1 octobre 2009 par Autre presse

La République de Tunisie a fêté, le 20 mars dernier, le 53ème anniversaire de son indépendance. 53 belles bougies dont 21 en or. 21 chandelles dorées qui illuminent le ciel d'une génération ayant glané des victoires tunisiennes, sous la férule d'un homme d'action, pragmatique et réaliste. Un rassembleur dont les résultats de la vision prospective n'ont d'égal que l'éclat de l'action dans l'excellence et l'émerveillement qu'offre cette nation prospère à tout visiteur. Ce grand homme, c'est SEM. Zine El Abidine Ben Ali, Président de la République de Tunisie depuis, le 07 novembre 1987. Date qui marque le top départ d'un changement profond au sein d'une société qui a donné son nom à l'Afrique. En l'espace de deux décennies, les réformes engagées par Ben Ali ont profondément modifié l'environnement politico-économique et social de son pays. Lorsque le Président Ben Ali opère le changement le 07 novembre 1987, tous les clignotants économiques et sociaux sont au rouge vif et n'augurent rien de rassurant. L'endettement international est à son plus haut niveau. Les déficits internes et externes dépassent le seuil d'alerte. Les caisses de l'Etat sont vides et le volume des réserves de changes représentent moins de 5 jours d'importation. Sans pétrole, sans grandes ressources naturelles, mais avec une gouvernance remarquable fondée sur une meilleure mise en valeur du capital humain, le modèle économique novateur tunisien place aujourd'hui son économie seule en tête de course en Afrique. La Tunisie est passé d'un pays en déperdition jusqu'à l'été 1987 (un pays qui ne semblait plus maître de sa destinée) en un pays prospère ! Le terme émergent ayant une intonation à relent de subordination aujourd'hui inacceptable pour cette Afrique qui travaille. La clé du succès Le président Ben Ali commence par mettre fin à la personnalisation du pouvoir instaurée par le combattant suprême, Habib Bourguiba, en instituant une vie politique réglée par le droit. Il comprend très vite qu'il faut compulser le dialogue et l'ouverture démocratique. Le 16 décembre 1987, à peine 6 semaines après avoir succédé au premier Président tunisien, à la magistrature suprême du pays, Ben Ali crée le Conseil Constitutionnel chargé de veiller à la constitutionnalité des lois. Le nouveau Président tunisien vient ainsi de fonder l'Etat de droit. Créé par décret, le Conseil Constitutionnel est consacré trois (3) ans plus tard par une loi, avant de devenir un organe constitutionnel à part entière avec la loi constitutionnelle du 06 novembre 1995. Le 29 décembre 1987, soit deux (2) semaines après la création du Conseil Constitutionnel, Ben Ali supprime le Cour de sûreté de l'Etat. La charge du Procureur de la République disparaît, dans le but d'assurer l'indépendance de la justice et l'équité des procès. Ces différentes mesurent marquent la fin des juridictions d'exception qui s'étaient caractérisées par leurs abus au cours de l'ère Bourguiba. A peine six (6) mois à la tête du pays, le Président Ben Ali promulgue, le 03 mai 1988, la loi sur les partis politiques. Une loi qui accorde pour la première fois en Tunisie, un statut clair aux partis politiques, en reconnaissant leur rôle dans l'encadrement des citoyens et l'organisation de leur participation à la vie politique, ainsi que leur droit à prendre part aux élections. La loi interdit en revanche toute création de parti politique fondé sur la religion, la région ou le sexe. La loi insiste également sur l'engagement des partis à respecter les principes de l'égalité des citoyens des deux sexes et les valeurs républicaines et démocratiques. Le 25 juillet 1988, Ben Ali redonne au peuple sa souveraineté, en opérant une importante révision de la constitution qui supprime la présidence à vie instaurée en 1975 par le premier Président de la Tunisie. Idem pour la succession automatique à la tête de l'Etat. A la faveur du 1er anniversaire du changement, le 07 novembre 1988, l'ensemble des partis politiques, associations, syndicats, et autres forces vives du pays signent le PACTE NATIONAL. Ils s'engagent, à l'initiative du Président Ben Ali, à respecter les valeurs républicaines et les acquis libéraux du code de la famille. Ce document consensuel, véritable gentlemen agreement, est l'un des fondements de la vie tunisienne et explique l'évolution pacifique de la vie politique du pays. 19 mois plus tard, le 10 juin 1990, ont eu lieu les premières élections municipales pluralistes. Tout s'accélère ! Deux mois après le 2ème anniversaire du changement, le 07 janvier 1991, Ben Ali crée le Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés publiques. Instance consultative auprès du Président de la République chargée de l'assister dans la consolidation et la promotion des droits de l'homme. Et le 09 avril 1994, l'opposition fait son entrée au parlement. Un moment historique. Pour la première fois de son histoire politique moderne, la Tunisie inaugure un Parlement pluraliste. Grâce aux amendements apportés au code électoral, à l'initiative du Président Ben Ali, des candidats présentés par des partis d'opposition font leur entrée à la Chambre des députés à l'issue des élections législatives du 20 mars, marquées par l'introduction d'une dose de proportionnelle à côté du scrutin majoritaire.
Pour la première fois dans l'histoire du pays, le Président sortant fait face à des candidats de partis d'opposition.
La première élection présidentielle pluraliste a lieu le 24 octobre 1999. Pour la première fois dans l'histoire de la Tunisie, le Président sortant fait face à des candidats de partis d'opposition. Pour rendre cette situation possible, il a fallu recourir à un amendement de la Constitution qui faisait obligation à tout candidat de recueillir au moins 30 signatures d'élus. Ce pluralisme sera à nouveau de mise à l'occasion de l'élection présidentielle d'octobre 2004, encore plus disputée que la précédente. A côté de cela, un travail formidable effectué au plan des infrastructures, qui fait de la Tunisie, un des pays les plus équipés en la matière sur le continent.
Ben Ali, la rage de vaincre d'un grand visionnaire !
Autoroutes, aéroports, ports, grands travaux, cité de la culture, cité du port, La Tunisie est un chantier à ciel ouvert. Mégaprojets, la nouvelle génération des grands chantiers pour faire de la Tunisie une des principales métropoles sur le pourtour de la Méditerranée. Notamment la Porte de la Méditerranée de Sama Dubaï. Un Projet immobilier peu classique, selon les autorités tunisiennes. Un chantier qui va contribuer à changer la physionomie de Tunis et faire entrer la capitale tunisienne dans le cercle très fermé des principales métropoles du pourtour de la Méditerranée. Le coût de l'opération : 25 milliards de dollars. Soit près du double du budget prévisionnel. C'est plus de deux fois le budget annuel de l'Etat tunisien. C'est le plus gros investissement étranger de tout temps en Tunisie qui fait déjà rêver les Tunisiens. En quatorze étapes, le groupe Emirati Sama Dubaï a entrepris de bâtir sur les berges du Lac sud de Tunis une cité idyllique composée de gratte-ciel, d'ensembles résidentiels de luxe et de complexes commerciaux et touristiques. Véritable ville dans la ville, la Porte de la Méditerranée devrait abriter quelque 350 000 personnes. La première phase du projet a été lancée en septembre 2008, autour de l'ancien port de Tunis d'où émergeront, d'ici quatre à cinq ans, seize buildings d'une valeur de 1,3 milliard de dollars, entièrement financés par le groupe émirati Le port en eaux profondes et l'aéroport international d'Enfidha ; Le pont Radès-La-Goulette ; Tunis Sports City ; La cité de la culture ; Le port financier de Tunis ; Bled El Ward, la ville des roses ; la petite Sicile ; Une 2e raffinerie de pétrole de Skhira ; Taparura, une nouvelle ville à Sfax ; Le port de Bizerte ; Treize nouvelles zones touristiques intégrées, du Nord au Sud. Une belle leçon de gouvernance aux autres peuples d'Afrique.

ANN

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