mercredi 16 septembre 2009 par Le Temps

Un collectif d'ex-agents de la Commission électorale indépendante (Cei) a assigné l'Institution de Beugré Mambé en justice. Ils s'expliqueront devant le Tribunal de première instance de Dimbokro début octobre prochain.

Sale temps pour le président Robert Beugré Mambé et ses hommes. La commission électorale indépendante (Cei) comparaîtra devant le Tribunal de première instance de Dimbokro, le mardi 6 octobre prochain. Pour non application de contrats de travail signés, selon lesquels, la Cei doit 10.665.000Fcfa à ses agents de la circonscription de Dimbokro. C'est la dernière phase de tentative de conciliation entre elle et 35 de ses agents de collecte et d'identification. Convoquée pour la première audience, le mardi 7 juillet 2009, la Cei brille par son absence au Tribunal de Dimbokro. Alors que la veille du procès, (lundi 06/07/2009), Jacques Yapi, Secrétaire général de la Cei, signataire des différents contrats de travail, vient d'Abidjan les rencontrer à Dimbokro. Il leur demande d'accepter un principe de compromis pour le règlement de cette affaire. Après plusieurs échanges, les agents donnent leur accord, pour le principe de compromis. Sous réserve des propositions à leur faire par la Cei. Le Secrétaire général leur laisse, alors, entendre qu'il retournera traiter le problème des 35 agents, au "cas, par cas", selon ses propres termes. Le juge renvoie donc l'affaire au 21 du même mois. Pour cette deuxième audience, la Cei se fait représenter toujours par son Sg, Jacques Yapi. Chacun des 35 agents est entendu par le juge et ses accesseurs. De même que Jacques Yapi. Ensemble, ils tentent une conciliation. Mais à la question du juge au Sg de savoir si la Cei pouvait payer la somme totale des 10.665.000 Fcfa, celui-ci répondit : " Je refuse! " Le juge renvoie, pour une seconde fois, l'affaire au 6 octobre prochain. En recommandant aux deux parties (Cei et agents) de travailler à se concilier, pendant les deux mois (août et septembre) de vacance judiciaire. Ainsi donc, selon Kouakou K. Sylvain (agent Ccc), sur les l0.665.000Fcfa dûs aux 35 agents, Jacques Yapi propose de leur payer 2.511.000Fcfa, comme montant total des sommes à verser à chacun d'eux. Alors qu'ils proposent à la Cei, la rémunération de chacun des 35 agents, pour 45 jours au moins. Au lieu de trois (3) mois, pour certains et deux (2) mois pour d'autres. Chose à quoi Monsieur Jacques Yapi oppose un refus catégorique. Alors que les contrats qui lient les ex-agents (chefs de centre de collecte (Ccc) et agents d'identification (Ai)), appuyé d'un engagement sur l'honneur, signés depuis le 3 décembre 2008, pour les opérations d'identification et d'enrôlement dans la circonscription de Dimbokro, stipulent en leur article 5, que chaque agent perçoit un salaire mensuel net de : 125.000Fcfa pour les Ccc et 105.000Fcfa pour les Ai. Mais depuis lors, jusqu'au 28 février 2009, date de fin des opérations d'enrôlement dans le N'zi-Comoé, (hors mis les différentes périodes de rattrapage), ces agents n'ont perçu aucun franc de l'employeur (Cei). Affaire à suivre.

Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr

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