mercredi 16 septembre 2009 par Nord-Sud

Les sages-femmes et les infirmiers ont observé, hier, la grève annoncée dans les hôpitaux, tout en assurant le service minimum.

Le collectif des syndicats des sages-femmes et infirmiers de Côte d'Ivoire a annoncé une grève de cinq jours, effective depuis hier avec un service minimum. Au Chu de Cocody, des infirmiers et sages femmes observent la grève sous un arbre, dans la cour. A l'intérieur, le hall de la caisse des entrées est bondé de monde, comme les jours ordinaires. Le père de Jean Paul T. a subi une intervention chirurgicale. Malgré le mécontentement des infirmiers, il a reçu ses soins sur son lit d'hospitalisation au huitième étage. A l'accueil de l'Institut national de la santé publique (Insp) d'Adjamé, les portes étaient ouvertes. Un calme régnait. Les malades et les parents sillonnaient la cour mais, ils n'étaient pas nombreux. Les consultations médicales suivaient leur cours normal dans les différents services. La grève ne concerne que les infirmiers et sages-femmes. Ici on travaille , fait remarquer un vigile au service de cardiologie. Mais Mme Koné, parent de malade, s'inquiète des grèves répétées des infirmiers et sages-femmes. Que le gouvernement fasse quelque chose pour eux. Nous sommes fatigués, a-t-elle souhaité. Quand notre équipe de reportage quittait les hôpitaux, les médecins recevaient les malades et les techniciens de la santé vaquaient à leurs occupations. Les pharmacies étaient également ouvertes. Les infirmiers et sages-femmes attendent du gouvernement, l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Notamment, une grille salariale et une indemnité de logement comme tous les autres fonctionnaires.

N.D.

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