Le président du mouvement de soutien aux Accords politiques de Ouaga s`est prononcé, hier sur la prochaine visite du président Blaise Compaoré en Côte d`Ivoire. La communauté burkinabé vivant en Côte d`Ivoire attend beaucoup de la prochaine visite du président du Burkina Faso en terre ivoirienne. Hier, celui qui a décidé de soutenir à visage découvert les Accords politiques signés en terre burkinabé s`est prononcé sur cette visite du président Compaoré à Abidjan. Selon Emile Kima, président d`un mouvement de soutien aux Accords politiques de Ouagadougou (APO), cette visite du chef de l`Etat burkinabé va remettre le processus de paix sur les rails. Alors qu`il connaît quelques hésitations qui jettent des doutes sur le respect du 29 novembre désignée comme date du premier tour de l`élection présidentielle dans le pays. La visite du président Blaise Compaoré du 15 au 18 septembre prochain sera un véritable déclic dans la résolution de la crise ivoirienne. Alors que des doutes planent sur le scrutin présidentiel du 29 novembre 2009. C`est très important que le président Compaoré ait des entretiens, les yeux dans les yeux, avec les acteurs de la crise ivoirienne , a-t-il indiqué. Avant de soutenir que la visite du Facilitateur du Dialogue direct inter-ivoirien qui a abouti à la signature de l`Accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007 est très attendue. Faut-il le souligner, la préparation de la présidentielle accuse encore des retards dus notamment à des problèmes logistiques et financiers. De sorte que la publication de la liste électorale provisoire qui devrait se faire fin août dernier est reportée au 15 septembre prochain. Selon un communiqué de la Présidence de la République, la visite du président Compaoré sera marquée, dès son arrivée, par un conseil des Ministres conjoint à Yamoussoukro et par un discours à l`Assemblée nationale à Abidjan, le jeudi 17 septembre. Le lendemain, avant son retour à Ouagadougou, le N°1 Burkinabé aura un tête-à-tête avec son homologue ivoirien, son
excellence le président Laurent Gbagbo.
José S. Koudou