vendredi 11 septembre 2009 par Nord-Sud

Le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) a affirmé mercredi avoir relevé des injustices et incohérences dans la procédure de dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle. Celle-ci, a chargé le parti de Francis Wodié, instaure une catégorisation des postulants et laisse croire que des candidatures pourraient être rejetées. L'organe en charge des élections a voulu faire hier, des précisions sur cette affirmation. Interrogé par Onuci-Fm, le secrétaire général permanent de la Commission électorale indépendante (Cei), Auguste Miremont, a rappelé que son institution n'a pas demandé aux signataires de l'Accord de Linas-Marcoussis de prouver leur nationalité. Le faisant, elle se refère à une ordonnance du chef de l'Etat qui s'est appuyé sur l'article 48 de la Constitution pour valider d'office certaines candidatures. Mais, à la question de savoir si le Conseil constitutionnel peut invalider un dossier qui ne contient pas les pièces relatives à la nationalité, Auguste Miremont rétorque qu'il n'est pas en mesure d'interpréter la loi. Selon lui, l'article 54 nouveau (du code électoral) indique clairement quels sont les documents qui sont exigés aux candidats et partis politiques signataires de l'Accord de Marcoussis. Aussi, a-t-il précisé : Nous (la Cei, Ndlr) ne sommes ici que pour recevoir les dossiers et les transmettre au Conseil constitutionnel qui doit valider les candidatures. S'il plaît au Conseil constitutionnel de demander aux candidats d'apporter la preuve dans un quelconque secteur de leur vie, ça c'est le conseil !. Rappelons que le mardi 1er septembre, lorsqu'il reçoit le témoin que lui a passé le président sortant du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'dré s'était réjouit de ce que les candidatures difficiles ne soient plus à être examinées. Il avait également ajouté : Nous allons respecter la Constitution.

BKI

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