Les travaux du troisième congrès ordinaire du Syndicat national des éducateurs spécialisés de Côte d'Ivoire (Synadesci), ont démarrés hier, au Palais de la Culture de Treichville, sous le thème : "Quel défi pour le professionnel de l'éducation spécialisée dans le contexte post-crise". Mme Djablé Théodora, Présidente du comité d'organisation s'est réjoui de la présence massive des congressistes à cette rencontre de leur corporation. L'objectif visé par ce congrès placé sous le signe de la maturité, est non seulement pour le renouvellement des instances dirigeantes, mais aussi de mener une profonde réflexion sur la contribution des professionnels de l'éducation spécialisée dans la construction post-crise et d'envisager la consolidation de l'identité de cette corporation qui n'existe que depuis quelques années. Faisant l'historique de l'éducation spécialisée, Mme Djablé Théodora, a indiqué que cette profession est née en France au lendemain des années de braise, (la guerre de 1939-1945). Pour elle, les victimes de cette guerre n'ont pas été convenablement assistées, faute de moyens adéquats. C'est donc face à cette impuissance que des gens de bonnes volontés se sont mises ensemble pour construire et modeler ce corps de métier que l'on appelle l'éducation spécialisée aujourd'hui. En Côte d'Ivoire dira-t-elle, Feu le Président Félix Houphouët-Boïgny a été l'instigateur de ce corps de métier à qui il donna ses lettres de noblesses. Ce congrès doit permettre aux professionnels, a-t-elle avancé, de réfléchir sur les enjeux qui se pointent à l'horizon. D'où la pertinence de ce thème choisi pour le 3e congrès qui prend aujourd'hui.
Jean-Baptiste Essis
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