Dans la nuit du samedi 1er au 2 août dernier, aux environs de 3 heures du matin, un agent de police en tenue civile, après une bonne dose d'alcool, est allé se soulager à quelques pas du maquis où il était avec des mis. C'est ce moment que choisissent Cissé Boubacar, et ses amis pour accoster l'agent de l'ordre. Sous la menace de couteaux, ils ont maîtrisé le policier avant de le dépouiller de ses téléphones cellulaires et quelques billets de banque avant de prendre congé de lui. S'en suit alors une course poursuite entre les malfrats et le flic aidé par des amis. Malheureusement pour les bandits, Cissé Aboubacar, après quelques moments de course, a été appréhendé. Ses acolytes ayant réussi à se sauver. Une fouille corporelle a permis de trouver sur lui trois couteaux. Interrogé sur l'utilité de ces armes blanches, il est resté bouche cousue. Déféré devant le parquet du tribunal de première instance du Plateau, Cissé
Aboubacar a comparu, la semaine dernière, à la barre du tribunal des flagrants délits pour vol de nuit en réunion avec violence. Interrogé, le prévenu a tenté en vain de distraire le tribunal. Confondu par le procès-verbal de l'enquête préliminaire, le délinquant a enfin reconnu les faits qui lui sont reprochés. Reconnu coupable, Cissé Boubacar a été condamné à 12 mois de prison ferme, 100.000 Fcfa d'amende, 10 ans de privation de ses droits civiques et 3 ans d'interdiction de paraître sur le territoire ivoirien à l'exception de son département de naissance.
Honoré Banhi