mercredi 2 septembre 2009 par Le Temps

Suite aux rumeurs qui faisaient état de ce que, depuis un certain temps, les opérateurs chargés d'enlever les ordures ménagères, ne seraient pas payés, le Coordonnateur du programme d'urgence d'infrastructures urbaines (Puiur) Pierre Dimba, a organisé un point de presse lundi dernier, dans les locaux de la Macom à Cocody pour s'expliquer. Celui-ci a rassuré et précisé que, pour l'opération " Abidjan ville propre ", à part les factures du mois de juillet qui concernent quelques communes, la plupart des communes ont été entièrement payées. L'ensemble des opérateurs, a-t-il affirmé, avait des contrats de l'ordre de 3,2 milliards de Fcfa. Il a donc précisé que le montant total des contrats signés s'élèvent à 3,8 milliards de Fcfa. Il reste donc a-t-il ajouté, à facturer pour certaines communes, le mois de juillet et le mois d'août. Pour le coordonnateur, les budgets sont disponibles et sont dans des comptes qu'il gère. Pour lui, le délai de paiement n'excède pas en moyenne 7 jours. Sauf dans les cas particuliers, a-t-il ajouté. Où, ils ont eu à gérer des périodes allant de plus de 10 ou 21 jours. Il a été aussi constaté qu'après cette opération, les anciennes habitudes des populations ont ressurgie et les enlèvements des déchets n'étaient pas assez réguliers. A cet effet, le coordonnateur a indiqué qu'il a eu à échanger avec l'ensemble des opérateurs afin de produire des résolutions. Il ressort que, les dépôts sauvages se constituent à partir des élagages que font des personnes ou des dépôts de gravas ou d'emballages, ne sont pas enlevés à temps. Le coordonnateur a soutenu, qu'il a été demandé aux opérateurs d'enlever tous les dépôts sauvages moyennant une prise en charge qui se fera au niveau des experts à qui des indications ont été données. Certains opérateurs ont émis le v?u de voir le temps d'ouverture de la décharge élargi. A cet effet, le coordonnateur a tenu à préciser, qu'il va falloir prendre des précautions pour la durée de l'ouverture afin d'éviter d'autres désagréments comme cela avait été le cas du déversement des déchets toxiques à Akouédo. En ce qui concerne ce chapitre, M. Pierre Dimba a soutenu qu'il a y eu un accord entre les opérateurs pour que la décharge ne soit pas ouverte 24 heures sur 24. Cela éviterait aussi les embouteillages et les opérateurs pourraient suivre le déroulement normal des fréquences effectuées par les camions de ramassage. Pour lui, il ne s'agit plus de gérer les dépôts, mais de gérer la salubrité et la qualité de l'environnement. Dorénavant, le travail effectué sera contrôlé itinéraire par itinéraire. Et si cela n'est pas fait, il y aura des sanctions pour ne pas que la population subisse des préjudices. Un des pans importants qui a toujours été occulté, demeure le rôle de la population et surtout sa sensibilisation à un changement de comportement pour ne pas que des dépôts se créent encore partout ailleurs dans la ville.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.cm

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