Abidjan abrite depuis hier, la quatrième conférence annuelle de l`Alliance africaine de l`anacarde (Aca). Ce autour du thème : " Noix de cajou africaine : Performance et réalité " Belle occasion pour les producteurs africains, vietnamiens, brésiliens et traders indiens. Mais aussi et surtout les représentants du gouvernement américain d`échanger leurs expériences et espoir quant à l`avenir de cette spéculation de plus en plus prisée à travers le monde. A l`ouverture des travaux à l`hôtel Ivotel, M. Touré Abdoulaye, le président de l`Intercajou, de traduire toute la joie des producteurs ivoiriens d`accueillir cette rencontre de l`Aca. Puis, M. Carlos Costa, le Président de l`Aca a ajouté que le thème des assises à lui seul, est tout un programme. Au nom du gouvernement américain, Sem Wanda Nesbit, l`Ambassadeur des Etats-Unis d`Amérique en Côte d`Ivoire, a dit le soutien de son pays, à la promotion et à la modernisation de la filière africaine l`anacarde. Aussi elle a annoncé que la Fondation Bill Gate vient de mettre en place un soutien de 25 millions de dollars destinés à la filière africaine dont 10% de la production sont transformés sur place. M.Diamouténé Alassane Zié, Directeur de cabinet, représentant le ministre Amadou Gon Coulibaly de l`Agriculture, a traduit la reconnaissance du gouvernement ivoirien à l`endroit des partenaires américains, de la Banque mondiale à la modernisation, à la traçabilité de la production ivoirienne. Puis, il ajouté que c`est en 1960 que la culture de l`anacarde a été introduite en Côte d`Ivoire comme couvert végétal. Mais aujourd`hui, elle est devenue une culture de rente avec une production annuelle avec plus de 330000 tonnes et premier pays exportateur de noix brute. "L`anacarde se positionne après le coton comme deuxième culture de rente dont la commercialisation a permis de distribuer 40 à 60 milliards de Fcfa dans le monde rural ivoirien. Malgré, des efforts, du chemin reste à parcourir pour faire non seulement industrialiser la filière africaine, mais accroître le revenu des producteurs, a-t-il conclu.
B.M.