mardi 1 septembre 2009 par Le Temps

L`organisation des festivals prend de plus en plus de l`ampleur, que recherchent les Ivoiriens à travers ces festivals ? Nous sommes-nous interrogés. Depuis un certain temps, on assiste par-ci et par-là à l`organisation de festivals culturels. Qu`est-ce qui peut bien justifier cette attention particulière accordée à ce genre d`activités ? Selon certains organisateurs de festivals, il s`agit de faire la promotion de la culture ivoirienne. Cela est d`autant plus réjouissant que dans un passé récent, l`on semblait ignorer la promotion de la culture ivoirienne. Le souhait des différentes populations dont la vulgarisation des traditions occupe une bonne place dans les c?urs serait une meilleure exploitation des festivals en question. Belles initiatives, peut-on dire. Des festivals tels que le Festival des lagunes, le Festival des danses du terroir, le Festival des Lobi, le Festival du Zanzan etc. sont là pour édifier les observateurs. Ces festivals, il faut le souligner, constituent une fierté non seulement pour les fils et filles, cadres de ces régions, mais aussi une fierté pour les populations rurales. Elles sont toutes aussi fières de voir leurs valeurs culturelles ancestrales exposées devant la Nation. C`est en cela qu`il est bon de saluer l`initiative du ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Kouadio Komoé, pour la mise en place d`un festival national en 2010, qui verra la participation de toutes les régions qui ont déjà organisé une manifestation de ce genre et celles qui n`en ont pas. Ce sera une belle occasion pour les différentes composantes des populations ivoiriennes de faire connaître leur savoir-faire en matière de danses, de chants, de traditions et de costumes etc. En effet, toutes les régions de la Côte d`Ivoire ont une culture. Mais prendre celles-ci pour en faire un festival n`était pas donner de voir. En moins d`un mois, l`on assiste à peu près, à 3 ou 5 festivals. Ce qui n`est pas mauvais. Bien avant l`implication des administrations dans l`organisation des festivals, ce sont des choses qui avaient été déjà entamées par les artistes. A l`instar du ministre de la Culture, le Directeur général de l`économie, Kouassi Oussou parraine le Festicab (Festival des cultures des arts Baoulé) à Toumodi. L`organisation de ces festivals occupe une importance place dans l`histoire d`un pays.
Maty Gbané

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