mardi 1 septembre 2009 par Le Temps

Comme de vrais "bramôgô", bandons nos muscles pour "téguê", (battre, malmener) ces refondateurs, ils vont "fraya" (disparaître, fuir) ". Voilà donc ce que promet Bédié aux refondateurs : son groupe et lui vont les malmener et les faire fuir. D'où tire-t-il son inspiration et son assurance, l'aîné Henri Konan Bédié, pour parler de la sorte ? On l'a vu le 24 décembre 1999, trembler comme une feuille et sauter dans le premier hélico français, abandonnant aussi allègrement ses chers "bramôgô" pour se mettre en lieu sûr. Aujourd'hui, il se croit à même de "téguê" quelqu'un. Ou alors à ce moment-là, il n'avait pas encore acquis ses galons d'homme capable de "téguê" un adversaire ? Et puis, il dit : "Puisons dans nos tiroirs, dans nos réserves pour sortir le "djê" (argent) et mettons-les ensemble pour atteindre notre objectif." Bédié veut appauvrir davantage ses militants. Leur aurait-il dit déjà où il a mis tout l'argent qu'il a accumulé avant de partir du pouvoir ? Avec qui a-t-il partagé cette fortune pour fouiller son tiroir à cause de lui ? Bédié "fatigue les gens !". S'il n'a plus d'argument et de sou, qu'il se mette sur le banc de touche, on va l'appeler après !
Germain Séhoué

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