lundi 31 août 2009 par Notre Défi

La chute d'ADO le 2 août dernier à Gagnoa aura été un cauchemar pour ses partisans et lui. En effet, l'on n'avait jamais prédit cette descente aux enfers pour le ?'brave tchê'?. Ce malheureux incident l'a tout simplement mis K.O et éloigné de la scène politique. Selon des sourcesproches de la Rue Lepic, le mal dont souffre actuellement ADO est loin d'être un simple abcès palustre ou une supposée fatigue. Sinon, comment comprendre que pour un ?'bobo'', ADO puisse quitter Abidjan sur la pointe des pieds pour Paris ? Ses partisans et lui n'ont pas jugé bon d'avoir l'avis des ancêtres et des notables de la cité du fromager avant de se donner en spectacle sur le stade Biaka Boda. L'Afrique renferme des mystères. La Côte d'Ivoire aussi. Et ce sont des réalités que le président du RDR ne devrait pas bafouer et sous-estimer. En agissant ainsi. L'homme fort de ?'la case verte'?, s'est mis à dos tous les génies qui n'ont pas apprécié sa présence à cet endroit. Ouattara devrait reconnaître enfin qu'il est le vrai père de la rébellion et demander de façon solennelle, pardon à la population ivoirienne, victime de sa barbarie. Des combattants de l'ex-rébellion ont maintes fois avoué l'implication du fils de Kong, mais jusqu'à ce jour, il soutient mordicus qu'il est blanc comme neige dans cette sale affaire qui porte pourtant sa marque. Pauvre ADO. En Afrique, ?les morts ne sont pas morts'? parce qu'ils sont dans les bois, dans les eaux.Alors le brave tchê devrait en être conscient. A vouloir continuer de cacher le soleil avec la main, l'époux de Dominique risque de s'embourber dans le marigot politique s'il ne l'est déjà. Gagnoa n'est pas n'importe quelle ville. On ne s'y aventure pas comme si on partait à la plage où tout est permis. Ce qui arrive aujourd'hui à l'enfant de Kong( ?)est loin d'être un effet de bluff. Sa peine sur terre est bien lourde. Son malaise n'est peut être que le debut des misères qu'il a causées à la Côte d'Ivoire. Vu l'incapacité de l'ex l'ocataire de la maison blanche, au Plateau ,ses partisans songeraient à designer un autre candidat pour les élections prochaines. Sinon, un candidat en panne d'idées ne fera pas leur affaire. Il est hors de course pour le fauteuil du Palais qu'il a tant lorgné et désiré. Notre objectif n'est pas de nous réjouir du malaise du mentor du RDR. Loin de là. Notre devoir est d'informer nos lecteurs et c'est ce que nous faisons. Nous osons espérer qu'on ne nous accusera pas de tous les péchés d'Israel. ADO reviendra pas maintenant sur la scène politique pour annoncer des pluies de milliards. Sa bataille politique a pris fin au soir de sa chute vertigineuse. Il a ?'désarmé'' au grand dame de ses militants qui croyaient encore lui. Leurs chances viennent ainsi de s'amenuiser.Pour encore sauver les meubles, il pourrait certainement briguer le poste de parlementaire. Ce qu'on lui souhaite d'ailleurs, surtout, après qu'il se soit d'abord incliné sur les nombreuses tombes qu'il a offert à l'Eburnie. La Côte d'Ivoire a besoin d'un président capable de la sortir du''trou''où le PDCI l'a plongée pendant 40 ans de règne, de détournements de deniers publics et de gabegies tous azimuts. Alassane et Bédié ne rentrent plus dans les plans des Ivoiriens même s'ils continuent de faire du lobbying auprès de la population. Ouattara, avec ce qui lui est arrivé, n'est plus sûr de revenir sur la scène politique pour continuer la lutte.

Agremidi

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