Initialement prévues pour le 27 juillet, les épreuves écrites du Bts secteur tertiaire vont finalement démarrer ce lundi. Les candidats devront s'attendre à affronter en plus des épreuves, des changements.
Les 26.474 candidats du secteur tertiaire débutent les épreuves écrites du Brevet de technicien supérieur (Bts) ce matin, jusqu'au 6 septembre. Ils affronteront ensuite les épreuves orales et les soutenances du 8 au 11 septembre. Enfin libérés après un mois de stress ? Difficile de le dire. Avec 22 filières et une cinquantaine de centres (dont 5 à l'intérieur), les candidats doivent faire face à un autre problème. L'adaptation immédiate aux nouvelles conditions du Bts. Parmi ces changements, la note éliminatoire. Une note qui aura pour but de redonner au Bts son lustre d'antan, selon Doulaye Coulibaly, le directeur des examens du Bts. L'étudiant doit être désormais fort dans son domaine. D'où la plus grande concentration du candidat. Mais, il faudra surtout en découdre avec la fraude. Cette année, la surveillance sera accrue. Le 9 juillet, au cours d'une conférence de presse, Doulaye Coulibaly insistait sur la présence permanente des superviseurs dans les centres pour traquer les fraudeurs. Une autre façon d'avoir l'?il sur les candidats, c'est l'autonomie des centres. Les épreuves seront décentralisées et les grands centres auront à leur charge, les corrections et les proclamations des résultats. Dans la même veine, les épreuves pratiques seront faites après l'admissibilité. C'est une manière de désengorger les centres en vue d'une meilleure suivie des candidats. Des changements avec lesquels il faudra désormais compter. On le voit, après avoir été les otages des revendications des fondateurs, les candidats du secteur tertiaire doivent affronter les nouvelles réalités du Bts. Cela, en espérant que la rencontre entre les fondateurs et le président de la République, prévue pour cette semaine n'ait pas d'incident sur le déroulement des examens. Les fondateurs réclament le versement du reste des 14 milliards de Fcfa des frais d'écolage de l'année 2007-2008 et une partie du passif qui s'élève à 10,6 milliards de Fcfa. Après un mois de blocage du Bts, ils sont revenus à de meilleurs sentiments jeudi au cours d'une assemblée générale.
Raphaël Tanoh