lundi 31 août 2009 par Nord-Sud

Ils n'ont laissé aucun répit à leurs victimes. Deux malfrats armés de pistolets automatiques ont ouvert le feu sur Mlle K. A. Céline, 24 ans. La jeune fille rentrait d'une course avec sa mère, Dame T. Agnès. Céline a reçu le plomb chaud au niveau de la cuisse. L'un des bandits l'a dépouillée de la somme de 300.000 Fcfa et de son téléphone portable. Les faits se sont déroulés le 26 août, à Port-Bouët, aux environs de 17 heures. Agnès, commerçante de poissons frais au Port de pèche, se rend en début d'après-midi sur son lieu de travail en compagnie de Céline. Nous livrons à crédit les poissons. Puis, on passe pour les encaissements. Nous avons fini les recouvrements aux alentours de 16 heures , indique la commerçante. Tout ce qui commence bien fini bien, dit-on. La commerçante décide donc de rentrer à la maison en compagnie de sa fille. Elles empruntent un taxi au port de pèche pour se rendre à leur domicile, à Port-Bouët, non loin de la Pharmacie Baltique. Au cours du trajet, des individus sur une moto de type Scooteur, suivent de près le taxi. Le domicile n'étant pas en bordure de la grande voie, les passagères du taxi doivent descendre devant la pharmacie Baltique pour emprunter un couloir. Agnès décide de faire une escale dans un salon de coiffure. Les deux individus surveillent les mouvements de leurs cibles. Je voulais rendre visite à mon amie Françoise. C'est elle la propriétaire du salon. Naturellement, j'ai demandé à ma fille de me devancer , raconte-t-elle. La séparation est fatale pour Céline. L'un des bandits descend du scooteur pour la suivre à pied. Une fois dans le couloir, l'individu sort son arme à feu qu'il pointe sur Céline. Il lui arrache son porte-monnaie contenant la somme de 300.000 Fcfa et un téléphone portable. Mais, le malfaiteur ne s'arrête pas là. Il menace Céline de mort, si elle ne lui dit pas où se trouve sa mère. Le gangster met à exécution sa menace en tirant dans la cuisse de la jeune fille. Le coup de feu entraîne un vent de panique. La mère qui entend les cris de sa fille ne retient pas ses larmes. Dans le même temps, les deux bandits entrent dans le salon de coiffure. Ils dépouillent tous ceux qui s'y trouvent. Bien entendu, ils détroussent Agnès, la principale victime. Je ne sais pas exactement le montant. Ce qui est sûr, j'avais plus d'un million de Fcfa en poche. Ils m'ont tout pris , soutient l'infortunée commerçante. Après leur forfait, les deux individus repartent sur leur scooteur. Sur place, Céline continue de saigner abondamment. Elle est transportée d'urgence au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville où elle reçoit des soins. La balle est extraite de sa cuisse. Le lendemain aux environs de 6 heures, Céline rentre à la maison convalescente. Mais les choses tournent au cauchemar. Elle a exprimé le besoin d'aller aux toilettes. Elle y a passé plus d'une demi-heure. J'ai frappé à la porte, mais elle ne répondait pas , souligne sa mère. Intriguée par cette attitude, elle décide avec l'aide d'autres personnes, de casser la porte des toilettes. C'est-là que la commerçante découvre l'horreur. Céline est morte. Son corps gît au sol. Le constat d'usage est fait par des éléments du commissariat de police du 5ème arrondissement de Port-Bouët.

Bahi K.

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