jeudi 27 août 2009 par Nord-Sud

Les soldats impliqués dans l'attaque contre le commandant de la zone 5 des FN (Séguéla) en 2008 ont été libérés hier.

Chose promise, chose due. Le commandant Issiaka Ouattara vient d'honorer la promesse qu'il a faite aux populations de Séguéla, le lundi 17 août. Au cours de la rencontre qu'il a eue ce jour avec les différentes couches sociales du Worodougou, le chef du village de Séguéla, le vieux Mègbêma Diomandé, au nom des populations, avait sollicité la libération des soldats arrêtés et emprisonnés suite aux deux attaques perpétrées en 2008. En réponse, Wattao avait promis de donner suite à cette doléance. 72 heures après, le chef d'état-major-adjoint des Forces nouvelles a tenu parole. Les huit soldats incarcérés suite à ces attaques des 28 juin et 24 novembre 2008 ont été libéré le 20 août. Ils ont été remis au chef du village de Séguéla entouré de ses notables au cours d'une cérémonie qui a réuni les responsables de l'Onuci et de la société civile. Wattao, à cette occasion, est revenu sur le sens de ce geste qui milite en faveur de la sortie de crise. Il a invité les ex-détenus à la sagesse tout en considérant leur séjour carcéral comme un accident de parcours. Il leur a demandé d'en tirer les leçons et d'éviter de retomber dans l'avenir dans ces genres de dérapages. Il a demandé au chef du village de prodiguer des conseils à ces jeunes qui voulaient attenter à sa vie en attaquant sa base. Au nom de la population de tout le Worodougou et des parents des concernés, le vieux Mègbêma Diomandé a remercié le commandant pour sa qualité d'homme de parole. Il a promis s'investir avec sa notabilité dans une mission qui consistera à conseiller sagement les soldats libérés. Les ex-prisonniers n'ont pas caché leur joie de recouvrer la liberté. Ils ont exprimé leur gratitude à Wattao qui finalement était leur seul espoir. Ils ont fait la promesse de se soumettre à l'adjoint du général Bakayoko tout en restant à la disposition des Forces nouvelles. Pour avoir, disent-ils, tiré toutes les leçons des évènements qui les ont conduit en prison, ils ont plaidé pour leur réintégration. Le premier responsable de la zone 5 des Forces nouvelles a commis le capitaine Delta, chef des opérations de la zone, à étudier cette doléance. Cette analyse permettra de dissocier ceux qui ont été au préalable inscrits sur la liste des Volontaires pour le nouvelle armée (Van), et ceux qui ne le sont pas. En attendant, les huit prisonniers ont décidé de rester à la disposition de la hiérarchie militaire de la zone 5.

Bayo Fatim Correspondant régional

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