jeudi 27 août 2009 par Nord-Sud

Les acteurs du secteur de l'eau potable sont en conclave à Yamoussoukro. Objectif, créer les conditions de la fourniture en la denrée vitale.

Satisfaire les besoins immédiats en eau potable, maintenir la continuité du service public et mener les études appropriées sur la ressource. Les autorités ont engagé mercredi à Yamoussoukro, des réflexions sur le secteur de l'eau potable. Il s'agit de trouver un mécanisme financier permettant la péréquation du prix de l'eau tout en assurant l'équilibre financier du secteur. En effet, les ressources générées par la vente de la denrée sont insuffisantes au regard des besoins en investissements. Les besoins globaux sont estimés à plus de 645 milliards de Fcfa mais les investissements urgents se chiffrent à 162 milliards Fcfa. Quant aux impayés de l'Etat, ils s'élèvent en moyenne à 8 milliards Fcfa par an, pénalisant le secteur. Selon le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, les états généraux de l'eau potable en Côte d'Ivoire vont permettre de répondre aux questions que se posent les populations : Comment fonctionne le mécanisme d'approvisionnement en eau ? Comment produire, comment distribuer l'eau ? Quel est le prix de l'eau et pourquoi il coûte ce prix ? . Plus précisément, ajoute le Directeur général de l'Office national de l'eau potable (Onep), Guillaume Kouamé, l'objectif est de diagnostiquer les problèmes et de proposer des solutions idoines. Dans notre pays, seuls 61% de la population bénéficie de ce liquide vital soit 77% en milieu urbain et 50% en milieu rural. () A Abidjan où vit près du tiers de la population du pays, les pénuries d'eau n'épargnent aucun quartier , constate-t-il.

Ousmane Diallo Correspondant

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023