Je repars de Bouaké satisfait de ce que l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) vit et respire bien dans la vallée du Bandama. A l'unanimité, les jeunes de notre parti ont accordé leur soutien ferme à la direction du parti et au président Albert Mabri Toikeusse. Les bases sont engagées aux côtés de M. Mabri. C'est par ces mots que le président de la Jeunesse du parti arc-en-ciel (JUdpci) a dit au revoir aux participants à l'assemblée générale ordinaire des jeunes de son parti dans la vallée du Bandama. Venu s'imprégner des réalités de sa formation dans le pays profond , le premier des jeunes acquis à la cause de Mabri Toikeusse a profité pour mettre en garde. Il a réitéré l'appel du parti qui demande de barrer la route par tous les moyens à tous ceux qui organisent des manifestations au nom de l'Udpci sans l'accord de la direction. Que personne ne vienne faire une manifestation du parti ici si nous ne sommes pas informés. Une rébellion au sein de notre parti se matera. Nous sommes venus vous donner des mots d'ordre clairs dans ce sens, a précisé l'émissaire d'Albert Mabri Toikeuse. Pour lui, la guéguerre Mabri-Blon est un épiphénomène . Il soupçonne le chef de l'Etat d'entretenir cette situation. Laurent Gbagbo a décidé de détruire l'Udpci. Mais il ne parviendra pas à ses fin, a-t-il assuré. Plus de 36 coordinations venues des départements de Bouaké, Béoumi, Sakassou, Botro, Katiola, Niakara et Dabakala ont communié avec lui. Il en a donc profité pour distiller les mots d'ordre de son parti. Nous croyons en la date des élections le 29 novembre. Nous croyons aux propos de la Cei (Commission électorale indépendante). C'est pourquoi, l'Udpci ne doit pas accepter un autre report des élections. Nous n'accepterons pas un autre report. Car, nous n'irons pas de report en report. Les jeunes doivent prendre leurs responsabilités pour qu'il n'en soit pas ainsi, a lancé Kouadio Séraphin devant des militants enthousiastes.
Allah Kouamé,
Correspondant régional