lundi 24 août 2009 par Le Temps

Le président du parti ivoirien des travailleurs (Pit), le Professeur Francis Vangah Wodié a initié une série de rencontres avec les populations des régions des Lacs et de la Marahoué. Aux fins de mobiliser pour son élection à la future présidentielle en Côte d'Ivoire. Aussi a-t-il pris son bâton de pèlerin pour proposer sa solution aux Ivoiriens, durement frappés par une crise militaro-civile qui n'a que trop duré. Avec sa " clé " en main, Francis Wodié, à la tête d'une forte délégation, a procédé d'abord à l'investiture de sa 19e fédération. Ce, à Yamoussoukro, à la place de la gare routière. Où les dix-neuf bâches dressées pour la circonstance, n'ont pu être comblées au quart. Un véritable fiasco. Toutefois, le leader du parti des travailleurs a tenu à faire passer son message. Qui se résume en ce qu'il est le " candidat le plus sérieux que le peuple doit voter au scrutin présidentiel prochain". " De tous les candidats, je suis le plus sérieux. Des trois prétendants candidats (se gardant de les nommer), je peux sortir les Ivoiriens de la souffrance. Ces derniers ayant montré leurs limites, d'une manière ou d'une autre ", a-t-il dit. S'élevant contre tous ceux qui sont pour le report des élections en Côte d'Ivoire. Ceux-là, a-t-il estimé, ne veulent pas que le pays sorte de la crise. " Il y a des gens qui ne veulent pas des élections, cette année. Tout simplement parce qu'ils se plaisent dans la situation actuelle", a soutenu Francis Wodié. Pour qui, la Côte d'ivoire ne doit être l'otage de personne. Avant d'appeler comme à Yamoussoukro, les populations de Zagoutta, une bourgade située à 15 kilomètres de Bouaflé, de voter pour lui. Soit à au moins 80% du suffrage électoral. Indiquant que la classe politique actuelle a besoin d'être renouvelée. Oubliant parfois, qu'il est lui-même concerné par cette interpellation. Soutenue récemment par un leader politique à Subiakro, localité de Yamoussoukro, que des " nouvelles générations s'imposent pour sortir le pays du gouffre dans le quel il est plongé depuis la crise de septembre 2002, et bien avant ". Non sans conclure sur une note d'espoir, tout de même : " ceux qui ont apporté la guerre au pays doivent s'expliquer. Un jour où l'autre. De même que les complices. La concertation nationale est toujours d'actualité ". "Le Pit a encore du travail à faire ", a reconnu son président, une phrase qui en dit long dur cette "clé" qui ouvre difficilement les portes des Ivoiriens, en général et des populations de Yamoussoukro, de Bouaflé et de Zuénoula, la dernière ville visitée par sa délégation.


Toussaint N'Gotta
Correspondant régional

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