mardi 18 août 2009 par Le Quotidien

Le président de l'Union des socialistes du FPI a animé un meeting samedi dernier dans un village de Dabou.

Pour les prochaines élections législatives, municipales et régionales, je vous demande de chasser les médiocres. Leur temps est passé. Honoré par les siens le samedi 15 août dernier dans le village d'Ousrou (17 km de Dabou), Serges Agnéro n'est pas allé du dos de la cuillère dans ces critiques contre les élus, même de son parti, qui, selon lui, ne font pas toujours la volonté de la population. Le président de l'Union des socialistes du Font populaire (USFPI) s'exprimait au cours d'une cérémonie organisée en son honneur suite à son intervention qui a permis la libération du président des jeunes, Djedjemel Gnagne Charles Séraphin. A la suite de palabres avec le chef et le comité de gestion du village, le président des jeunes et certains de ses amis ont été conduits à la gendarmerie. Les jeunes reprochent au chef un peu plus de transparence dans la gestion des affaires du village. Regardez comment l'artère principale est
dégradée et le village sale. Et pourtant, nous avons quelques entrées dont les compensations offertes par la compagnie de cellulaire et la SAPH. Nous avons donc manifesté pacifiquement pour que le chef change sa manière de gérer. En réponse, ils nous a envoyés la gendarmerie , a expliqué le président des jeunes. Ses camarades et lui n'ont été libérés qu'après l'intervention de plusieurs cadres avec à leur tête Serges Agnéro. Devant les populations réunies pour lui exprimer leur reconnaissance, le président de l'USFPI a dit être prêt à se mettre à la disposition des populations. Il a donc estimé que les cadres et autres élus qui ne sont pas capables d'un tel engagement ne méritent pas la confiance des populations. N'écoutez plus les petites gens qui viennent ici la nuit comme des sorciers raconter des histoire et s'attribuent les réalisations dans nos villages. En réalité, ils ne sont rien à Abidjan. Suivez vos fils
qui sont avec vous tout le temps, a expliqué Serges Agnéro. Avant d'indiquer que désormais, la disponibilité, le courage et l'engagement sont les critères qui doivent présider au choix d'un candidat. C'est sur la base de ces critères qu'il a présenté des cadres qui ont toujours répondu aux sollicitations des populations d'Ousrou. Et, donc, sont capables d'aider au développement dudit village. Les populations de ce village ne peuvent pas s'être battues avec moi pour faire triompher la démocratie et être victime de l'arbitraire dans le pays de Gbagbo, a-t-il poursuivi, estimant que, dans cette affaire, le préfet de Dabou s'est comporté comme un militant. Tout en réitérant ses excuses aux populations, notamment les doyens du village, Serges Agnéro a affirmé que tous ces écarts de comportement prendront fin avec la réélection de Laurent Gbagbo. Il a donc invité les populations à se mobiliser massivement pour la victoire
du candidat du FPI. De toute façon, il n'y a personne en face de Gbagbo ; engagez-vous derrière lui comme je l'ai fait depuis bientôt deux décennies, a conclu le président de l'USFPI.

Par Faustin Yao K
faustinyao2000@yahoo.fr

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