L'ambassade du Royaume de l'Arabie Saoudite a ouvert ses portes en Côte d'Ivoire depuis 1992, dans presque l'indifférence, mais à la grande satisfaction des musulmans. Pendant plus de dix ans, les musulmans de Côte d'Ivoire et l'Etat ivoirien n'ont pas vraiment senti cette présence du berceau de l'Islam, et du plus grand producteur mondial de pétrole. Mais, depuis l'arrivée de S.E.M Jamal Bakor Balkhoyor sur les bords de la lagune ébrié, la diplomatie saoudienne en Côte d'Ivoire connaît une nouvelle impulsion tant sur les plans multilatéral que bilatéral. Il est devenu un grand avocat de la cause ivoirienne auprès des autorités saoudiennes car pour lui, la Côte d'Ivoire est un pays convalescent qui a besoin d'être aidé. Il a déjà parcouru presque toute la Côte d'Ivoire. Aussi bien pour les autorités que pour les musulmans de ce pays, l'ambassadeur Jamal est un diplomate efficace et un homme de parole. Et les résultats sont palpables :
- le Fonds Saoudien de Développement finance plusieurs projets dans le domaine de l'hydraulique villageoise, dans l'agriculture et dans la réalisation des infrastructures d'enseignements et de formation ;
- On verra très bientôt à l'université d'Abidjan, un institut de langue arabe entièrement financé par le gouvernement saoudien ;
- A travers la Banque Islamique de Développement (BID), le gouvernement saoudien contribue amplement au grand projet de l'autoroute du Nord déjà aux portes de Yamoussoukro ;
- Il y a également le projet de la modernisation de l'aérogare fret de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny ;
- Enfin avec la société civile, l'ambassadeur Jamal vient de remettre au nom de son gouvernement plus de 250 millions de FCFA pour le financement de plusieurs projets socio-éducatifs ;
Pour le futur, il promet son soutien à l'université musulmane de Côte d'Ivoire.
Comme quoi, le nouvel ambassadeur saoudien est sur le bon chemin pour réussir la mission que le Roi Abdallah, le serviteur des lieux saints de l'Islam a bien voulu lui confiée.
Fatim Djamila