mardi 4 août 2009 par Le Nouveau Réveil

Les candidats à l'examen du Brevet de technicien supérieur (Bts) ont manifesté leur mécontentement, hier, au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs-ci) sis au Plateau. Et ce, suite à l'interruption des épreuves orales des filières industrielles et à la non indication de la tenue des épreuves concernant les filières tertiaires. Déjà à 8h du matin, les étudiants accompagnés des responsables des structures syndicales de l'enseignement supérieur privé ont assiégé les locaux du ministère de tutelle en chantant et en sifflant. Ce qui astreint les responsables du Mesrs-ci, le syndicat des parents d'élèves, le Conseil national des enseignants du syndicat du privé (Conesup), le Syndicat pour la dignité de l'enseignant du supérieur privé (Sydesp), le Collectif des étudiants des grandes écoles et élèves de l'enseignement technique et professionnel de Côte d'Ivoire (Cegepci), le président du directoire des fondateurs de l'enseignement supérieur du privé et du directeur de la direction des examens et concours et bourses (Decob) à une réunion d'information comme l'a souhaité les manifestants. Abou Karamoko, Directeur de cabinet, représentant le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Bacongo, a expliqué la préoccupation du ministère de tutelle face à la situation qui ne rassure pas. Successivement, tous les représentants des structures syndicales ont abondé dans le même sens. "La situation est alarmante. Il faut que tout le monde mette la main à la patte pour trouver une solution. Pour qu'au sortir d'ici, nous trouvions la date de la tenue des examens du Bts" a déclaré Jean Claude Koffi, secrétaire général adjoint de la Fesci. Avant de demander aux autorités compétentes de ne pas envoyer les étudiants à l'abattoir. "Le phénomène de l'incertitude de la tenue des examens dans les universités publiques est en train de contaminer les grandes écoles" a-t-il fustigé. Pour sa part, Fatiga Safiatou, présidente de l'association des parents d'élèves a exprimé son désarroi face à la situation à laquelle les étudiants sont confrontés. Pour elle, "l'Ecole doit être la priorité dans tous les pays du monde entier". Doulaye Coulibaly, directeur de la Decob a, quant à lui, manifesté son impuissance face à cette situation qui engage la responsabilité du ministère de l'Economie et des finances et requiert la compréhension des fondateurs des établissements supérieurs privés. "Il sera difficile de donner une date en ce moment". A-t-il fait savoir. Au regard de l'imprécision des propos des autorités concernées, les étudiants sont montés au créneau. "Nous n'avons pas été satisfaits. Mais, nous avons des pistes. Et nous demandons que les engagements de tout le monde soient respectés. Parce que d'ici 24 à 48 heures, nous allons utiliser ces pistes" ont-ils prévenu.
Morgan Ekra




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