lundi 3 août 2009 par CICG

Le Premier ministre a eu une séance de travail avec tous les acteurs techniques de l'enrôlement. Cette séance de travail s'est tenue le samedi 1er août 2009 à la Primature au cours de la cérémonie de présentation des fichiers historiques fusionnés pour les croisements des données. Elle a permis d'examiner les travaux conduits par des experts provenant des structures nationales s'agissant des fichiers historiques pour le traitement des données.

Au cours de cette cérémonie, le Premier ministre a fait la déclaration ci-dessous : Je pense que nous sommes entré dans une phase importante et délicate du processus électoral. Je pense que c'est extrêmement important que nous puissions non seulement communiquer de façon plus stricte sur ces questions de sorte à informer les différentes opinions de l'évolution du travail qui est fait pour organiser les élections, mais aussi les différents acteurs, notamment les structures qui sont chargées de façon technique de travailler à ces questions doivent à mon avis produire des solutions eu égard aux nombreuses attentes qu'il y a. Je ne vous cache pas que de toutes les missions que j'ai eu à faire, le constat global c'est qu'il y a une sorte de scepticisme sur le processus que nous menons et sur la capacité des Ivoiriens à tenir le 29 novembre 2009. Mais chaque fois que j'ai rencontré des sceptiques, loin de nous décourager, cela nous a donné plutôt des motifs de tenir nos engagements. C'est pourquoi je voudrais vous inviter tous à faire mentir tous les pronostics déjà défavorables (...)

Je me souviens que certains avaient juré que jamais les audiences foraines ne se feraient. Certains avaient juré que jamais on ne réussirait à enrôler les citoyens ivoiriens. Cela a été fait. Certains avaient juré que la fin de l'enrôlement serait le début d'un conflit meurtrier en Côte d'Ivoire. Cela n'a pas eu lieu. Je voudrais vous inviter encore ensemble, à relever le défi de la parfaite réussite du traitement informatique ainsi que des croisements. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que plus nous allons approcher des élections, plus il vous faudra de l'énergie et de la sérénité pour conduire le processus. Je préfère être franc avec vous. C'est pourquoi je voudrais que les uns et les autres évitent des attitudes, des propos, des éléments de surenchère inutile ()

Moi qui travaille avec vous, structures, je veux que justement chacun dans l'accomplissement de sa tâche y mette du sien et face en sorte qu'aucune responsabilité ne vienne du côté des structures nationales, de la structure privée, de la CEI ou du Gouvernement. C'est pourquoi avec le ministre de l'Economie et des Finances, nous avons mené des missions pour trouver les moyens et les mettre à la disposition des structures chargées de l'organisation des élections. Et je suis d'accord qu'on situe les responsabilités. Parce que trop souvent, les responsabilités sont tellement éparses qu'on a des difficultés à voir qui veut bloquer.

L'objectif des gens maintenant, même de l'opinion, c'est de savoir qui ne veut pas aller aux élections (...) Je pense qu'en ce qui concerne la Primature, nous faisons tout ce qu'il faut pour que les élections se tiennent le 29 novembre. Je demande aussi, au président de la CEI de prendre toutes les dispositions pour que les élections se tiennent. Je le demande aussi bien à l'ONI, qu'à la SAGEM, à l'INS et à la CNSI.

S'il se trouve que certains ne veulent pas aller aux élections, les responsabilités seront situées. Mais je veux qu'on relève le défi face aux sceptiques, qui pensent qu'on ne peut pas faires les élections au 29 novembre. Je voudrais rassurer tout le monde que la Primature jouera son rôle. Hier (vendredi) j'étais au téléphone avec le chef de l'Etat. Nous avons encore redit qu'il faut que la date du 29 novembre soit tenue. Maintenant, il faut que les structures techniques qui sont opérationnelles fassent leur travail. Ce n'est pas nous qui sommes dans les bureaux pour faire le croisement.

Ces structures doivent donc le faire. Je le demande aujourd'hui aux structures de faire en sorte qu'on tienne les délais. S'il le faut, mon directeur de cabinet adressera un courrier aux structures. Si on doit nous ramener dans des débats inutiles, on situera les responsabilités. Il faut qu'on aille aux élections, nous l'avons promis aux uns et aux autres d'aller aux élections, il faut qu'on y aille maintenant. Je crois que c'est cela l'objectif. C'est pourquoi je voudrais faire cette précision. J'ai insisté pour que vous puissiez vous entendre et venir vers nous, l'exécutif pour nous faire le point. Une fois que vous nous aurez présenté le fichier, je demanderai au chef de l'Etat de vous recevoir pour lui faire une présentation. Après quoi, vous pourrez rassurer tous les Ivoiriens sur la qualité du travail qui a été fait par toutes les structures.

A la fin de la rencontre, M. Robert Beugré Mambé, président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a fait la déclaration suivante à la presse :

L'objet de la rencontre visait à examiner les résultats des travaux qui ont été conduits par une équipe d'experts provenant de toutes les structures nationales. S'agissant des fichiers historiques et tu traitement en matière de croisement qui doit s'opérer à partir des données que nous avons recueillis après l'enrôlement. L'exposé a consisté à présenter les mécanismes de croisement, ensuite, à mettre en évidence tous les fichiers qui seront utilisés, les cas de figure qu'on pourrait rencontrer et les solutions qu'on pourrait apporter pour que ces fichiers nous conduisent à avoir une liste électorale transparente, nette et claire.

FICHIERS HISTORIQUES

Les fichiers historiques sont des fichiers qui existent et qu'on va prendre. Bien sûr, on les a pris sous une forme mécanique, électronique pour pouvoir les traiter et les utiliser en vue de la partie des traitements informatiques qui ont mises en évidence dans le processus actuel. Les fichiers sont récents, mais prennent en compte des données qui existent depuis des lustres. Nous avons au moins 10 fichier et c'est sur cette base que le travail a été fait .

RESPECT DE LA DATE DES ELECTIONS

Vous voyez bien que pour respecter la date du 29 novembre, il faut travailler. C'est ce que nous sommes en train de faire. Et toutes les structures nationales, les opérateurs privés et tous les bailleurs de fonds nous accompagnent pour que nous puissions respecter la date du 29 novembre, qui un passage obligé. Il faudrait que vous nous encouragiez à tout mettre en ?uvre pour respecter la date du 29 novembre. Nous faisons notre travail et notre joie sera d'offrir aux Ivoiriens les élections le 29 novembre dans un contexte apaisé avec une liste électorale propre et qui ne prête pas à discussion.

LE TEST REALISE DEVANT LE PREMIER MINISTRE

Le test qui a été fait devant le Premier ministre a été concluant et nous pensons que si le cap est maintenu, les Ivoiriens auront droit à une liste électorale propre. Il y a avait un délai qui avait été indiqué pour que des fichiers soient proposés. Nous avons travaillé avec les fichiers que nous avions à notre disposition. La réponse à cette question sera donnée au moment où nous allons commencer les traitements, si oui ou non, nous allons prendre en compte cela. Sachez que les fichiers sur lesquels ont devait travailler ont été déjà communiqué et nous avons travaillé là-dessus. Sur le terrain, les croisements ont déjà commencé, vous aurez les résultats bientôt .

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