lundi 3 août 2009 par Nord-Sud

L'Etat veut donner un nouveau souffle au secteur de l'élevage qui porte encore les stigmates de la crise sociopolitique. C'est cette volonté des autorités ivoiriennes qui a été traduite en acte, vendredi à la Caistab, par le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques. Alphonse Douati et Charles Dago Dadié, représentant de l'Association italienne pour l'élevage (Aia), ont, à cet effet, paraphé un protocole d'accord de coopération technique en vue d'améliorer la génétique animale et assister les éleveurs. Ce partenariat entre la Côte d'Ivoire et l'Italie, va contribuer à la relance de l'élevage dans la région des Lacs. D'un coût global de 541.961.245 Fcfa, ce projet a bénéficié d'un financement à hauteur de 70% du gouvernement italien et de 13% de l'Ong Comi (Coopération pour les pays pauvres). Le reste (17%) sera l'affaire de l'Etat. Selon le ministre Douati, il s'agit d'apporter une solution durable, entre autres, à la problématique de l'identification des élevages des animaux, à la caractérisation des races et au bout de la chaîne, de contribuer à la sécurité alimentaire. Le principal bénéficiaire du projet est l'Association ivoirienne des éleveurs de bovins de Côte d'Ivoire. Mais il va s'étendre dans sa phase pilote, à Toumodi et Yamoussoukro. Bassin de l'élevage moderne la région des Lacs, compte 1.106 fermes bovines avec un total de 19.000 têtes appartenant aux privés. L'Etat y dispose d'un ranch en implantation à Toumodi disposant de 450 têtes de la race N'Dama améliorée, un centre de sélection de troupeaux laitiers de 201 têtes et un système de culture de pâturage artificiel prévu sur une superficie de 300 ha. Pour Charles Dago, l'Aia qui a été créée en 1945 possède une longue expérience en matière de sélection et de développement, et de variabilité de la génétique animale.

Cissé Cheick Ely

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