vendredi 31 juillet 2009 par Nord-Sud

«Nous voulons assainir le segment du marché qui nous revient de droit. Il faut que le taxi-compteur, cet instrument de développement ne meurt pas », a déclaré jeudi à Abidjan, le président l'Union patronale des entreprises de taxis-compteurs d'Abidjan (Upecta). Une sensibilisation à l'allure d'un ultimatum aux véhicules de transports illégaux qui continue de traîner les pieds dans leur reconversion soit en taxis-compteurs soit en taxis communaux. Autant dire que l'interdiction prononcée par le ministre des Transports peine à se faire respecter sur le terrain. En effet, ces véhicules dits « banalisés », ne disposant d'aucune d'autorisation pour exercer l'activité de transport communal et intercommunal, auraient dû quitter définitivement la circulation, à compter du 21 juillet. Même si pudiquement il se refuse pour le moment à les qualifier de «réfractaires à l'exécution de la loi», le porte-parole de l'intersyndicale, Salif Traoré, explique que ces véhicules hors-la-loi constituent une concurrence déloyale aux taxi-compteurs et autres transports régulièrement admis. On en dénombrerait près de 11.000 sur le périmètre urbain abidjanais. En tout état de cause, il les invite à se conformer à la réglementation en vigueur. «Quittons l'informel pour que notre secteur se développe. Nous avons des partenaires qui veulent nous aider mais ils ne veulent pas le faire dans le désordre », a ajouté le président du Syndicat autonome des transporteurs (Sat), Sidiki Bakayoko. Rappelons que les contrevenants s'exposent à des sanctions allant de la mise en fourrière de son véhicule aux poursuites judiciaires prévues par la loi ivoirienne, indique la Commission de suivi de la reconversion des taxis « wôrô- wôrô » intercommunaux en taxi compteur horokilométrique « compteur » ou en taxi communal.

L.B

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