C`est un beau coup de filet que viennent de réaliser les éléments du commissaire Gouamélé de la police nationale qui ont réussi dans la nuit du 28 au 29 juillet dernier à mettre le grappin sur deux des leurs qui s`adonnent à des actes répréhensibles. Deux agents de la police nationale, répondant aux initiales de K.D.A âgé de 36 ans, en activité depuis deux ans et son collègue de promotion Z.Z.M 33 ans, de la brigade de lutte contre la criminalité de proximité, troublaient depuis quelque temps la quiétude des Abidjanais. Munis de leurs armes de dotation, ils s`adonnaient à des actes de braquage, de vols à mains armées et d`agression à bord d`un taxi compteur. Ils ont fait plusieurs victimes qu`ils ont dépouillées de plusieurs objets : téléphones portables, porte-feuilles, bijoux et autres Après plusieurs plaintes, le commissaire Gouaméné a instruit des éléments de la police judiciaire pour une enquête. En fins limiers, ceux ci, après plusieurs recherches, vont tomber sur les deux larrons à Abobo non loin de l`université dans la nuit du 28 au 29 juillet dernier. Ils ont en effet trouvé très curieux de voir leurs deux frères d`armes avec leurs armes de dotation, en plus en tenue alors qu`ils n`étaient pas en service. Trouvant leur attitude suspecte, les éléments de la P J vont conduire les deux indélicats éléments de sécurité à leur quartier général où ils finiront par avouer leurs forfaits après un interrogatoire. Les deux policiers braqueurs ont cité le chauffeur de taxi à bord duquel ils opéraient qui réepond au nom de Koné Souayo comme le complice. Ce dernier, ont-ils indiqué, était rémunéré chaque fin de mois après bien évidemment le partage du butin. Ils ont également cité Soumahoro Moctar domicilié à Abobo comme le receleur qui était chargé d`écouler les marchandises volées. Les quatre malfaiteurs sont actuellement détenus à la P J depuis le 29 juillet. Les deux policiers passeront devant le tribunal militaire pour répondre de leurs actes répréhensibles. Selon des sources bien introduites, le ministre de l`Intérieur aurait donné des instructions fermes pour qu`ils soient purement et simplement radiés des effectifs de la police nationale. Ce qui parait juste d`ailleurs. Parce que si on doit retrouver au sein de la police des individus au mauvais acabit, on comprend dès lors que les Ivoiriens ne sont pas en sécurité.
P. K