Jean-Jacques Kouamé, chanteur de ``coupé décalé`` et homme d`affaires ivoirien, membre de la "jet set", est impliqué dans une affaire d`escroquerie et d`abus de confiance qui fait la une de certains journaux depuis un certain temps.
En effet, il s`agit d`une affaire qui remonte à mai 2008. Jean Bebel Bailly, un manager du show-biz aurait présenté Jean Jacques Kouamé dit JJK à M. Kamara Mamadouba et à son frère Traoré Dramane. Ainsi, l`artiste aurait demandé à M. Traoré d`assurer la production de son futur album ``scénario act 3``. Ce dernier avant d`accepter, demande des renseignements sur son premier producteur. JJK lui aurait appris qu`il a été grugé par celui-ci sur la somme de 40 millions. Donc il ne compte plus faire chemin avec lui. Ce qui rassure M. Traoré qui aurait demandé la signature d`un contrat, vu que le budget de production s`élève à 32 millions de fcfa. L`artiste lui fait alors deux propositions et c`est la seconde qui stipule que le producteur doit attendre la confection de l`album avant la signature définitive du contrat qui aurait sied à M. Traoré. En août 2008, ce dernier engage alors les dépenses du studio et de la production du clip. Quelques temps plus tard, JJK aurait décidé de faire le clip à Paris. M. Traoré lui aurait par la suite demandé de faire le point des dépenses à Abidjan. Ce que l`artiste aurait catégoriquement refusé et serait rentré dans tous ses états. Depuis lors, il refuse de répondre aux appels et aux messages de M. Traoré. Après ce temps de rupture, JJK réapparaît et présente à son producteur, un clip d`une valeur de 40 millions et lui aurait par la même occasion demandé le remboursement de la somme. Mais le producteur demande une facture comme preuve. Ce que l`artiste aurait été incapable de faire et aurait décidé la rupture du contrat qui les lie. Ce que n`a pas apprécié M. Traoré et pour que les dépenses effectuées sur la confection de son album lui soient remboursées, il a traduit Jean Jacques Kouamé en justice. Le parquet leur aurait donné rendez-vous ce matin pour écouter la version de chacun.
Adèle Kouadio