jeudi 30 juillet 2009 par Notre Voie

Au moment où la CNSI rencontrait hier l'INS et l'ONI, ses agents qui ont supervisé l'enrôlement dans la région de la Marahoué criaient leur colère devant le siège de la structure. Ils se sont regroupés devant les locaux depuis lundi, de jour comme de nuit pour réclamer des arriérés de deux mois de salaires. Ce sont 96 agents de supervision. Selon leur porte-parole Olivier Kouamé Brou, ils attendent cet argent depuis trois mois. Ils disent avoir débuté le travail en décembre 2008. Ils ont travaillé pendant trois mois mais n'ont reçu que le pécule d'un mois qui s'élève à 105 000FCFA.

Douze commissaires locaux de supervision attendent eux aussi un intéressement qui concerne cette fois le temps de ratissage. Interrogé, le président de la CNSI s'est dit surpris du mouvement. Il a justifié ce retard par le fait que le point du ratissage de Bouaflé lui ait parvenu seulement mardi dernier, c'est-à-dire un jour après le mouvement des agents. Selon lui, le point devait être fait par le sous-préfet de Bouaflé. M. Yua avait indiqué que tout rentrerait dans l'ordre le plus tôt possible. Sa réponse semblait ne prendre en compte qu'un mois de salaire et quelques jours de ratissage. Un dernier coup de fil hier en fin de journée à l'un des manifestants a permis d'apprendre que rien n'avait été encore fait. Et les agents étaient sur le point de passer leur troisième nuit au parking de la CNSI.


D.O.

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