mercredi 29 juillet 2009 par Le Temps

Dans les jours à venir, les Ivoiriens et particulièrement les planteurs du café et du cacao seront situés sur la grande réforme engagée dans le secteur depuis la mise en place, au mois de février dernier, du comité chargé de cette réforme. En atteste, le séminaire qui a réuni du 7 au 23 juillet dernier, à l'hôtel du Golf, les différents acteurs de la filière. En effet, pendant deux semaines, producteurs, acheteurs, exportateurs, industriels, banquiers et tous les autres intervenants du secteur, sous la conduite de Mme Géraldine Odéhouri-Brou, la Présidente du comité chargé de la réforme, ont fait le tour des difficultés liées aux différents maux qui minent le café et le cacao. Les 388 participants à ces assises, ont planché sur six différents thèmes qui sont entre autres : La production, la commercialisation intérieure et le financement ; la commercialisation extérieure et financement ; la valorisation et la transformation ; l'économie caféière et cacaoyère durable le cadre légal et réglementaire. De l'avis des participants, tous ces thèmes ont été débattus sans faux- fuyants, dans le seul objectif de donner un espoir aux milliers de paysans, gagnés par le découragement et le désespoir. A cause, disent-ils des problèmes de détournements de deniers publics et autres difficultés suite à la libéralisation de la filière en 2001. Pour Mme Géraldine Odéhouri-Brou, la présidente du comité chargée de cette réforme, les éléments sont prêts pour les remettre au Président de la République, Laurent Gbagbo. " Les résolutions de cette rencontre seront remises dans les prochains jours au Président de la République et au gouvernement. Afin de les adopter ou d'apporter des éléments de corrections pour les mettre en exécution ". A rappeler que le comité de réforme a été créé par décret n° 2009-54 du 27 février, le comité a pour mission entre autres, de redéfinir le cadre organique de la filière, y compris une description complète des opérateurs par type d'activité. Il doit également proposer des mesures d'amélioration du système de commercialisation en interne et externe, tout en élaborant un système de gestions rigoureuses et proposer un système d'évaluation périodique des performances de la filière et d'évaluer l'impact des mesures issues des ordonnances n° 2008-259 du 19 septembre 2008, modifiant et complétant l'ordonnance n°2000-583 du 17 août 2000 fixant les objectifs de l'action économique de l'Etat en matière de commercialisation du café et du cacao. Il a trois mois ferme pour remplir ses différentes missions.

Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr

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