mercredi 29 juillet 2009 par Nord-Sud

80% de la consommation d'eau des ménages ivoiriens est rejeté dans les caniveaux et autres égouts. Elles finissent toujours par se retrouver à la mer en passant par rivières et les fleuves. Ce chiffre a été révélé lundi par Dr Siméon Kenfack du Centre régional pour l'eau potable et l'assainissement (Crepa). C'était à l'ouverture d'un atelier de formation organisé à Yamoussoukro sur la gestion des eaux usées municipales. Selon l'expert, la pollution de sources municipale, industrielle et agricole touche considérablement les eaux translimites et les ressources marines vivantes du grand écosystème marin en Afrique de l'Ouest. Les études détaillées et les analyses menées dans la région montrent que les eaux usées constituent la source principale de pollution. Ce qui constitue ''une menace grave à la productivité et à la biodiversité des océans dans le monde.'' Ces eaux causent de sérieux problèmes environnementaux et de santé humaine et menacent le développement. La formation porte sur les outils analytiques, l'information substantielle et les compétences sur la façon de choisir, planifier et financer les systèmes de traitement des eaux usées de façon saine et appropriées. Elle permettra aux chefs de projets des municipalités d'être plus efficaces. Sont présents des agents du district et des communes de Yamoussoukro, Bouaflé, Sinfra et Toumodi. Les directions régionales de l'environnement, des eaux et forêts, l'antenne régionale de l'Institut national d'hygiène publique et des Ong spécialisées dans les problèmes de santé et d'environnement sont également représentés. Le projet couvre plusieurs pays d'Afrique : Sénégal, Bénin, Togo, Cameroun, Mauritanie, Ghana, Madagascar, Côte d'Ivoire et Congo.

Ousmane Diallo
Correspondant régional

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