J'ai vu Sarkozy sortir de l'hôpital militaire de Val-de-Grâce tout ragaillardi. Saluant par-ci et par-là. C'est à se poser la question de savoir si ce n'était pas encore un coup médiatique dont le président français a le secret. En effet, un mal vagual qui se transforme subitement en un malaise lipothymique, avouons qu'il y a quelque chose d'étrange.
Le malaise vagual provient de nerfs vagues ou pneumogastriques alors que la lipothymie est tout simplement une impression passagère d'évanouissement, un étourdissement. Allez-y comprendre quelque chose avec les commentaires et autres avis des médecins demandant à Nicolas Sarkozy un certain nombre de jours de repos.
Ce monsieur, je veux parler de ce président tout dévoué à la communication à moins que ça ne soit le contraire, comme dirait le Général De Gaulle, a loupé son métier de comédien, que dis-je, de metteur en scène.
Il est élu président de la République française, un pays que nous respectons et admirons tous, deux mois après, alors qu'il a la main encore sur le c?ur que c'est Cécilia qui est son amour juré, il convole en justes noces supposées avec une chanteuse de cabaret. Vas-y comprendre quelque chose.
Il rencontre Laurent Gbagbo, il lui fait les yeux doux comme pour le charmer, plouf?, quelques jours après, il dit que celui-ci n'est pas digne de confiance parce que la CEI en charge du chronogramme des élections, n'est pas en mesure de respecter la date qu'elle a proposée au président Gbagbo. Et c'est ce dernier qui est traité d'un homme aux propos fallacieux.
Si Bongo dont nous respectons la mémoire était en vie, un rigolo?, ce monsieur Sarkozy, il est quoi alors ? un homme de théâtre ? Comme on dit, à la rue Princesse?, ne s'attaque pas à Gbagbo qui veut.
Il y a toujours un petit malheur, en chemin qui vous attend.
Jacques Préjean