mardi 28 juillet 2009 par L'intelligent d'Abidjan

Débutées le 23 juillet 2009 à Daloa, les funérailles de feu Denis Bra Kanon ont pris fin le dimanche 25 par une messe de requiem à la cathédrale Christ-Roi.

Depuis le décès de feu Denis Bra Kanon le 10 juin 2009, les populations de Daloa ne croyaient pas à la nouvelle. C'est pourquoi, le jeudi 23 juillet, jour de l'arrivée du mort du défunt dans la cité des ?'Antilopes'', elles sont sorties massivement pour lui rendre un dernier hommage bien mérité. Du village de Sapia à la résidence première du défunt et de celle de ?'Behi'' en passant par Gbeulyville (village de Bra) et à la préfecture, elles populations ont été présentes sans compter celles venues d'horizons lointains pour témoignage leur attachement à Feu Bra, l'agent de développement. A Sapia, la jeunesse communale conduite par son président, Prahis Louis a tenté sans succès de bloquer le corps au motif qu'elle doit le transporter sur la tête pour parcourir les sept kilomètres qui séparent ce village de Daloa-ville. A la résidence première de Bra où le corps a été posé pour la première fois à Daloa, l'émotion était grande. Chose que les populations de Gbeulyville ont trouvé infamant pour la simple et bonne raison que le corps devait d'abord passé le village du défunt avant toutes autres préoccupations. C'est en pleine cérémonie d'hommage au défunt à sa résidence de Behi, le vendredi que le chef du village de Gbeulyville, Naounou Semien a envoyé ses jeunes d'aller lui chercher, de gré ou de force, le corps du fils du village. Ce qui fut fait grâce à la bonne compréhension de la veuve Mme Bra Kanon née Aka Véronique et Mme Thérèse Houphouët-Boigny. Lorsque le corps est arrivé dans le village de Gbeulyville, c'était le délire teinté de soulagement pour les populations locales puis le corps a été autorisé de partir pour les honneurs militaires devant la préfecture. A cette cérémonie militaire, le Président de la République était présent. Le cercueil porté par six officiers de l'armée de terre, de l'air, de la marine nationale et de la gendarmerie était couvert du drapeau aux couleurs de la Nation. Sur demande du Président de République, le grand chancelier, le Gl Youssouf Koné a élevé le défunt à titre posthume au grade de grand officier de Côte d'Ivoire. Denis Bra Kanon était un leader charismatique et il s'est illustré durant le temps de sa riche carrière, a-t-il souligné dans son allocution. Quant au Pr Constant Roux, ami du défunt, Bra était le fils unique et avait trois s?urs. Cependant, il a été un bon père de famille avec dix gosses dont une fille avec Aka véronique. Deux pelotons mobile de la gendarmerie de ?'Toroguhé'', une compagnie à trois sections du 2è bataillon de Daloa ont défilé au son de la fanfare de la gendarmerie. Puis, ce fut la sonnerie au mort pour terminer la cérémonie. Le soir de ce même vendredi 24 juillet, la 2è et dernière veillée a lieu à la résidence ?'Behi'' où le président de la république y a pris part. Le lendemain matin, (samedi) une messe de requiem a été dite par monseigneur Bruno Kouamé qui a demandé le bonheur eternel pour le défunt et il a lu la lettre de Saint-Paul. Le cercueil a été encensé par le clergé local puis l'inhumation s'est déroulée dans l'intimité familiale. Le dimanche 25 juillet, une autre messe de requiem a eu lieu à la cathédrale Christ-Roi de Daloa où étaient présents Mme Thérèse Houphouët Boigny et Lorougnon. Denis est né en février 1936 et s'en allé le 10 juin 2009 en grand comme il a vécu.

M.O envoyé spécial à Daloa



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