samedi 25 juillet 2009 par Nord-Sud

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire animée hier à Bouaké par le conseiller spécial du secrétaire général des Forces nouvelles, Félicien Sékongo, deux points essentiellement portés sur les élections ont été abordés. Il s'agit des questions relatives au financement du processus électoral et aux rapports entre Abidjan et ses partenaires extérieurs. Sur le deuxième point cité, le conférencier a indiqué que c'est en tant qu'arbitre dans le processus que son mouvement (l'ex-rébellion) invite les leaders d'opinion, les hommes politiques mais aussi la communauté internationale à la retenue. Quand on joue le rôle de régulateur, on n'entretient pas les polémiques. Il y a eu des propos de part et d'autres (Ndlr : faisant référence à la sortie du président français). Le plus important, c'est d'aller aux élections. Les gens ont tendance à mettre sur le terrain un débat qui contribue non pas à faciliter l'ascension de la Côte d'Ivoire vers la sortie de crise mais qui sont de nature à retarder les choses, a-t-il déploré. Avant de proposer : Il faut que les données changent. Pour lui, au même moment où l'on demande aux acteurs politiques de gagner en sagesse, d'avoir de la retenue, il est aussi bon qu'on demande à la communauté internationale d'avoir, elle aussi de la retenue et qu'elle gagne en sagesse. Car, a-t-il poursuivi, Il ne sert à rien de jeter de l'huile sur le feu. La communauté internationale devait plutôt encourager les Ivoiriens, les soutenir et mettre tout en ?uvre pour faciliter l'ascension vers la sortie de crise. C'est fondamental (), s'est-il convaincu. Parlant du financement du processus, Sékongo a invité la presse à éviter les amalgames. La Côte d'Ivoire a financé elle-même le processus d'identification couplé du processus électoral. Il ne faut pas faire d'amalgame. Il y a les élections d'une part et l'identification des Ivoiriens d'autre part. Il est fallacieux de dire que les élections en Côte d'Ivoire coûtent cher. Nous interpellons justement la communauté internationale pour qu'elle s'implique d'avantage dans le processus. Cela doit servir maintenant, a-t-il expliqué.

Marc Dossa (avec fninfo.ci)

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