mardi 21 juillet 2009 par Nord-Sud

J'attendais mon argent

O. Adama, 25 ans, mécanicien, est un humaniste pur-sang. Le 7 juillet, aux environs de 20 heures, au carrefour de la Gesco, à Yopougon, deux individus le trimballent dans la pénombre. Là-bas, les malfrats le dépouillent de son téléphone portable et de son portemonnaie contenant la somme de 25.000 Fcfa. Ils ont déchiré avec une lame la poche arrière de mon pantalon. Ils ont pris mon argent pour s'enfuir. Je suis resté-là jusqu'à 22 heures. J'attendais qu'ils reviennent avec mon argent , racontent-il. Fatigué d'attendre que ses malfaiteurs reviennent lui remettre ses biens, Adama organise alors une battue dans le quartier en compagnie de quelques jeunes. Parmi les agresseurs, se trouve Kalou Kalou que la victime appréhende devant un kiosque à café. Le 17 juillet à la barre du tribunal des flagrants délits de Yopougon, le prévenu nie les faits de vol avec violence. Mais, il n'arrive pas à convaincre la juge. Le tribunal l'a condamné à quatre mois fermes avec une amende de 50.000 Fcfa. En plus, Kalou devra reverser à Adama 65.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts.


Presque parfait

Aroun Diabaté, 33 ans, était en passe de réussir son vol. Après avoir fracturé la porte du salon de coiffure de dame Juliette, il emporte le ventilateur et l'un des casques à cheveux. Aroun agit seul à l'aide d'un pied de biche. Il prend son butin pour filer. Mais, Aroun est freiné dans sa course par le vigile. Le fripon jette le butin pour prend le large. Mais, il est rattrapé un peu plus loin par le gardien. Le 17 juillet, à la barre du tribunal des flagrants délits de Yopougon, le prévenu ne fait aucune difficulté pour reconnaître les accusations de vol avec effraction. En répression, le tribunal l'a mis au cachot pour six mois fermes avec 50.000 Fcfa d'amende.


Plus de 7 millions dans le vent

Bamba Sory, 42 ans, employé chez Satoci, en zone industrielle à Yopougon est accusé de détournement de marchandises d'une valeur de 7.500.000 Fcfa. En l'absence de la partie civile (Satoci), le 17 juillet, aux flagrants délits de Yopougon, le prévenu a affirmé ne pas être l'auteur de cette malversation. Nous livrons les marchandises aux clients. Puis, nous passons après pour récupérer l'argent. J'ai livré les marchandises à 10 magasins tant à Abidjan qu'à l'intérieur. Il s'est trouvé que les débiteurs ont disparu dans la nature. Donc, je ne suis pas l'auteur , se défend-il. La présidente du tribunal a renvoyé l'affaire au 22 juillet pour comparution de la victime.

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