Le recensement des réceptifs hôteliers, des maquis, des restaurants et des night clubs de Côte d'Ivoire démarre le lundi 20 juillet prochain, par le District d'Abidjan. Le président de la Fédération nationale de l'industrie hôtelière de Côte d'Ivoire (FNIH-CI), Vincent Aboya Coffi, a donné les contours de cette opération, au cours d'une conférence de presse, mercredi dernier, à la Chambre de commerce et d'industrie du Plateau. Pendant 10 jours, a-t-il indiqué, des agents recenseurs vont sillonner les différentes communes d'Abidjan pour recueillir des informations sur les capacités d'accueil, la qualité des services, le confort etc. des hôtels, restaurants et maquis.
Au terme de cette opération, des programmes spécifiques seront réalisés, dont la création d'un fonds de garantie qui se transformera en une Mutuelle de développement touristique ; la création d'un observatoire touristique qui offrira une visibilité à l'industrie hôtelière (nombre d'arrivées de touristes, devises apportées, poids des recettes touristiques dans la balance nationale de paiement) ; et la confection d'un passeport touristique national indiquant la localisation des hôtels, restaurants, maquis etc. La constitution d'une chaîne volontaire de l'hôtellerie et de la restauration indépendantes est également l'un des grands axes du programme que M. Aboya Vincent compte dérouler. En effet, a-t-il expliqué, cette chaîne constituera un contre-poids aux chaînes internationales par la mise en place d'une politique commune de réservation, de commercialisation, de promotion et de contrôle. Il faut que toute l'hôtellerie indépendante ait les mêmes caractéristiques de qualité et de confort quelque soit le lieu où on se trouve, à l'image des grandes chaînes connues?, a-t-il précisé. La création d'une centrale d'achat afin de limiter les frais d'entretien et d'approvisionnement n'est pas en reste.
Il appelle donc les professionnels de l'industrie hôtelière à adhérer massivement à ce projet qui fournira une base de données fiables autour de laquelle sera composée toute la stratégie de relance du secteur touristique. Il n'y a aucune inquiétude à avoir, nous ne recueillons pas les données pour les transmettre aux impôts ou à la police mondaine?, a-t-il rassuré.
Koné Modeste