jeudi 16 juillet 2009 par Fraternité Matin

La Commision des relations extérieures de l'Assemblée nationale a adopté, hier, après examen, les quatre projets de loi autorisant le Président de la République à ratifier les Conventions internationales. C'était au cours de la séance de travail qui a eu pour cadre l'hémicycle. Deux émissaires du gouvernement y étaient pour défendre les textes : le ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, Dagobert Banzio, représentant son collègue des Affaires étrangères en mission à l'étranger et Dano Djédjé Sébastien, ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les institutions. Les projets de loi en question sont : (I) le traité d'amitié et de coopération entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou (Burkina Faso) ; (II) le seizième protocole consolidé à la déclaration du Fleuve Mano ; (III) l'accord portant création de l'Institut africain de réadaptation adopté en juillet 1985 à Addis-Abeba (Ethiopie) ; et (IV) la charte africaine de la jeunesse adoptée le 2 juillet 2006 à Banjul (Gambie).



La prochaine étape reste leur adoption en plénière fin juillet lors de la clôture de la présente session parlementaire.



Face aux interrogations des représentants du peuple sur les motivations des textes en particulier le traité d'amitié Côte d'Ivoire- Burkina Faso, le ministre Banzio, au nom de son collègue Youssouf Bakayoko, en a expliqué l'enjeu. Ce texte va, a-t-il dit, au-delà la résolution de la crise ivoirienne et de l'implication du président du Faso, Blaise Compaoré, dans les négociations de paix inter-ivoiriens ayant abouti à la signature de l'Accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007. Le ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, a rappelé que les deux pays étaient liés par des questions ou des intérêts spécifiques, en plus d'être membres de nombreuses organisations comme la Cedeao, l'Uemoa, le Conseil de l'Entente, l'Union africaine. Et ces questions ont trait à la possession d'une frontière commune, la fraternité entre les deux peuples, la gestion de l'immigration, la jeunesse, l'économie



Notons que le traité d'amitié a déjà adopté par les députés burkinabé. Son adoption par la Côte d'Ivoire ouvrira la voie à une nouvelle ère de coopération. Un Conseil des ministres conjoint est d'ailleurs envisagé dans les semaines à venir.



A l'ouverture de la séance, la présidente de la Commission, Mme Bobi Assa Emilenne, s'est félicitée de la présence des deux membres du gouvernement qui sont d'ailleurs des collègues, car députés.



Le ministre Banzio a promis de revenir au parlement mercredi prochain pour exposer sur la pratique de l'activité sportive en Côte d'Ivoire.



Paulin N. Zobo

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