mercredi 15 juillet 2009 par Le Nouveau Réveil

Blé Goudé a animé un meeting le dimanche 12 Juillet 2009 à la place mosquée de Daloa. Comme à l'accoutumée, pensant faire de l'esprit, il s'est bien moqué des transfuges de l'opposition qui se retrouvent aujourd'hui au FPI par voracité. Il a parlé et fait rire son public venu l'écouter à propos de l'inconstance des politiciens comme N'zi Paul David qui ne manquaient pas d'occasion pour noircir l'image de Laurent Gbagbo quand ce dernier était dans l'opposition. Qui, aujourd'hui, rote à la table de son adversaire d'hier? La fameuse déclaration de l'ancien préfet de Bouaké a été rappelé fort à propos par Blé Goudé : "Je continue pour dire que N'zi Paul David, préfet de Bouaké, a dit : "Le jour où Gbagbo prend le pouvoir, je prends mes bagages et je rentre au village." Mais Gbagbo a pris le pouvoir. Et il l'a nommé directeur de cabinet. Il n'a pas réfusé?. Donc Gbagbo, après avoir lavé l'affront à lui fait par un militant (?) du PDCI pur (?) et dur (?) en prenant son ambition d'arracher le pouvoir au PDCI par tous les moyens comme une utopie, s'est bien vengé de N'zi Paul David : ce dernier est allé ramper à ses pieds. Dans son analyse comparative où les leaders de l'opposition devaient jouer le mauvais rôle et Gbagbo le rôle du politicien "vierge", vertueux et capable de charmer ( ?) toute la république par ses "vertus de la générosité politique", il a affirmé que les leaders de l'opposition briment ceux qui sont au pouvoir "Alors là, il faut avoir peur d'eux. L'exemple de brimade qui est d'actualité est le prix Houphouet Boigny pour la paix à Paris où Henri Konan Bédié est allé remettre le prix. Et, N'zi Paul David, représentant du président de la République, on lui refuse l'accès de la salle parce qu'il a insulté un jour Henri Konan Bédié". Menterie et contrevérité. Il ne s'est pas arrêté là. Voulant coûte que coûte vanter la "générosité politique" de son mentor, il a parlé du revirement le plus spectaculaire de la vie politique ivoirienne, en l'occurrence la magie qui a fait atterrir Laurent Dona Fologo dans le camp de l'adversaire qu'il a le plus combattu avant le coup d'Etat de 1999, qui a évincé son parti du pouvoir. Pour Blé Goudé, il n'y a que Laurent Gbagbo qui puisse accepter de donner gîte et couvert à celui qui l'a toujours pris, du moins quand il n'était pas au pouvoir, pour "un faux Laurent". "Or, chaque jour que Dieu fait, Gbagbo leur montre les vertus de la générosité politique. Et comment ? En 1990, Laurent Dona Fologo disait : " La Côte d'Ivoire a deux Laurent. Il y a le faux Laurent qui est Gbagbo, et le vrai Laurent, c'est moi Dona Fologo. " Mais aujourd'hui, où est-il, le bon Laurent ? Indignité quand tu nous tiens !
François Konan

Info : Djaha J.J.
Correspondant régional

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