Abidjan - La presse ivoirienne dans son ensemble a été très peu prolixe dans son édition de samedi sur la visite du président américain Barak Obama qui séjourne depuis vendredi soir au Ghana, pays voisin de la Côte d'Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
C'est l'ouverture du procès de la bousculade meurtrière du stade Félix Houphouët Boigny qui occupe plutôt la une des journaux ivoiriens parus samedi.
Au Ghana depuis hier, Barack Obama parle à l'Afrique aujourd'hui écrit dans ses colonnes le quotidien Le Patriote, proche du Rassemblement des Républicains (RDR, opposition).
Côte d'Ivoire Yako (langue baoulé du centre ivoirien) qui signifie prompt rétablissement , ajoute ce journal qui soutien que le régime Gbagbo fait fuir les grands de ce monde , comme le président des Etats-Unis.
Le Patriote fait remarquer que six mois après son élection à la tête de la première puissance mondiale, Barack Obama a décidé de se rendre en Afrique subsaharienne.
C'est depuis le pays de Kwame Nkrumah, poursuit ce quotidien que le premier président noir des Etats-Unis d'Amérique a choisi de parler à ses frères africains après avoir foulé le sol ghanéen, il y a quelques heures.
Pour le Patriote, le choix du Ghana, voisin de la Côte d'Ivoire, procède plus du modèle économique, démocratique et de stabilité politique qu'il incarne en Afrique subsaharienne que toute autre considération.
Le pétrole ghanéen pourrait intéresser la première puissance économique de la planète, ajoute Le Patriote qui annonce qu'aujourd'hui, Obama doit prononcer un discours au parlement ghanéen et un meeting à la Place de l'Indépendance d'Accra où Kwame Nkrumah proclama l'indépendance du Ghana en 1957.
Visite des chefs d'Etat occidentaux en Afrique, pourquoi la Côte d'Ivoire est toujours évitée ? s'interroge le quotidien Soir Info.
Barack Obama est arrivé vendredi soir à Accra, au Ghana, première visite en Afrique sub-saharienne, d'où il doit envoyer un message fort sur l'Afrique, aux dirigeants du continent tout comme au reste de la communauté internationale.
LS/od/APA