mercredi 8 juillet 2009 par Le Patriote

Mardi 7 juillet 2009 : Lorsque le 2ème secrétaire général de la préfecture de Korhogo, M. Famy René ouvre l'épreuve de philosophie du bac 2009 de la série A2 dans la salle B1 du centre de composition du Collège moderne de Korhogo, trois jeunes gens, qui devaient prendre part à ces épreuves, doivent regretter un acte posé, il y a un an de cela. En effet, ces fraudeurs de la session 2008 sont rattrapés par la grande liste de fraudeurs publiée par la direction des examens et concours (DECO) après les épreuves de l'année dernière. Lors de la conférence de presse donnée au bureau de M. Briton Bi Gouessé Henry, président de jury du centre du collège moderne, M. Konaté Moussa, chargé des examens et concours à la DREN de Korhogo, a révélé que ces trois candidats épinglés l'année passée à Abidjan sont venus s'inscrire à Korhogo en vue de passer entre les mailles de la suspension nationale qui pèse sur leur tête. Il en résulte que sur les 4513 candidats enregistrés à Korhogo, ce sont 4510 candidats qui composeront dans les sept centres retenus pour les épreuves du bac 2009 dans les séries A1, A2, C et D. A raison de 872 candidats au collège Charles Lwanga de Ferké, 231 au lycée Bad de Ouangolo, 728 au lycée Houphouët-Boigny 1 de Korhogo, 727 au lycée Houphouët-Boigny2, le centre du lycée moderne1 accueille 728 candidats, le lycée moderne2, 727 et le collège moderne, le nouveau centre, compte 497 candidats. Partis de la direction régionale de Korhogo, 141 candidats de la série G2 et 10 autres de la série G1 composent au collège St-Viateur de Bouaké. Le lancement officiel s'est fait sous la présidence du Préfet de région représenté par ses deux secrétaires généraux et en présence de M. Fofana Kolodjo représentant le délégué général des Forces Nouvelles. Le directeur régional de l'Education nationale, Kongathié Abraham Sanogo, tout en plaçant cette session sous le signe de la lutte contre la tricherie comme l'année dernière, pense que le faible taux d'admission de 20% de l'année passée sera dépassé. Car, selon lui, la rigueur dans la surveillance lors de la précédente session a fait prendre conscience aux candidats qui ont accordé plus d'intérêt au travail qu'à la recherche de réseaux de fraudeurs comme cela se faisait par le passé.
Mack Dakota, Correspondant

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