Qui veut voyager loin ménage sa monture, enseigne l'adage. Et la Ligue Professionnelle de football de Côte d'Ivoire a tellement bien compris cette lapalissade qu'elle a décidé d'enrichir son expérience avec des vécus d'ailleurs. Et n'importe pas lesquels. C'est ce qui justifie l'atelier de travail qui a eu lieu, hier, entre la Ligue Professionnelle et la Premier League anglaise. Pendant toute une journée, Sory Diabaté et les responsables de clubs de Ligue 1 ont pu se délecter de l'exemple qui se fait le mieux au monde en matière de gestion de ligue de football. Celui de la FAPL (Football Association Premier League) qui fait, aujourd'hui, l'unanimité dans la planète football. Cet atelier a eu lieu dans un hôtel de la place en présence du président de la fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma. Ouvrant ce séminaire d'échanges entre la ligue professionnelle et la Premier league, le patron du football ivoirien s'est réjoui de la présence de la FAPL. Nous espérons apprendre beaucoup de cette séance de travail, a souhaité Anouma. Avant d'entrer dans le vif du sujet, le président de la Premier league, Sir David Richards a affirmé que le football anglais n'est pas étranger au football ivoirien. Nous sommes proches du football ivoirien parce que nous avons dans notre league de grands joueurs de ce pays, a-t-il révélé. Le président de la FAPL, et un de ses collaborateurs, Maurice Watkins, ont d'abord présenté la première division anglaise qui, selon eux, a vu le jour en 1991. C'est donc à travers un document Accords des membres fondateurs que les clubs ont décidé de porter sur les fonds baptismaux cette ligue professionnelle le 17 juillet 1991. Dans un développement bien maitrisé, les orateurs ont expliqué point par point le fonctionnement, le financement, l'organisation de la Premier league. L'un des points qui aura retenu l'attention de l'assistance est la limpidité et la clarté des attributions de cette importante structure qui gère plusieurs milliers de milliards de FCFA. Et surtout l'apport des droits de télévision et de publicité dans le budget global.
Plusieurs échanges ont suivi les exposés des Anglais. Mais à la fin, tous les participants se sont félicités de la qualité des échanges et surtout ils se sont délectés de l'exemple de la première division anglaise. Même si tous se sont rendus compte qu'entre la ligue professionnelle de Sory Diabaté et la Premier League, c'est comme le jour et la nuit.
Koné Lassiné