Michael au cimetière. Puis dans une tombe. Loin de ses fans et de tous. Michael le fils, le maître, le modèle. Et dire qu'on l'attendait sur un podium pour le savourer de nouveau.
A chacun son voyage sans retour. Ainsi va le cycle de la vie. Il est infernal et nul n'est à l'abri. Aussi grandissime roi sois-tu, aussi glorieux sois-tu, aussi riche sois-tu, aussi mythique sois-tu, aussi savant sois-tu, aussi pauvre sois-tu, aussi bon ou méchant sois-tu il y a un jour. Pour quitter ce monde. Et Michael a subi cette loi de la nature. Hélas à 51 ans.
Or donc, il était mortel ! Mais philosophes, mystiques et spirituels s'accordent et s'y refusent. Et, avec eux, tout le monde. Nous disons donc : l'immortel. Parce qu'il nous a tout laissé de lui. Disonsce qu'il nous a servi. Avec emphase. Il était la toupie, le tourbillon, le roseau, la mante religieuse, le vent qui passe, le soleil qui brille, le rossignoll'artiste des arts vivants et du 7ème art. Qui emportait et va continuer de le faire. Sans doute mieux encore. Comme Bruce Lee, comme Bob Marley, comme Che Guevara, comme Heinstein, comme Mohamed Ali, comme le roi Pelé et les autres descendants du même génie. A compter du bout des doigts.
Michael a marqué son temps d'une pierre blanche. Il a voulu être un révolutionnaire, un guide, un père. Il n'a presque rien raté. Comme un grand, il est mort. Comme un grand, il a été enterré. La grande Amérique est reconnaissante et fière. Nous aussi. La gloire de Michael ne s'est pas arrêtée au dernier geste qui le poussa dans sa dernière demeure.
Mais à quand cet autre Michael après notre Michael des arts ? Demain, après demain dans combien d'années dites-vous ? Alors, on attend cet autre génie.
Schadé Adédé