mardi 7 juillet 2009 par Le Patriote

L'arbitre est plombé. La problématique de la sécurisation du processus électoral et surtout des acteurs politiques restent entière. Les inquiétudes gagnent légitiment les acteurs politiques, singulièrement l'opposition politique. Pourtant, le 16 avril 2007, la Côte d'Ivoire assistait au démantèlement de la zone de confiance et à l'installation officielle du Centre de commandement intégré. Ces signaux laissaient entrevoir un environnement apaisé et clément lors des prochaines joutes électorales. Mais, ce rêve n'aura duré que le temps d'un feu de paille.
Plus de deux ans après sa création, cet outil continue de chercher ses marques. Le colonel-major Kouakou Nicolas (FDS-CI) et le Lieutenant colonel Ouattara (FDS-FN) commandant de fait le CCI mais, Laurent Gbagbo a toujours refusé de signer leur décret de dénomination. Parapher un tel document, dit-on dans son entourage, signifierait la légitimation des grades Soro à travers Ouattara Karim. Malgré ce vide, les deux officiers sont à la tâche, une tâche pas enviable. Les mois se succèdent et se ressemblent. Le CCI visiblement n'a pas les moyens de sa politique. Les arriérés de primes alimentaires et spéciales s'accumulent : un milliard de fcfa d'indemnité spéciale soit un an et quatre mois de prime alimentaire. Pour les fournisseurs, la situation est devenue intenable. Mais personne n'est dupe, le régime n'a jamais voulu du Centre de commandement intégré. Les sécurocrates du Palais présidentiel y travaillent assidûment. Cette structure est perçue comme un contre-pouvoir qui, si elle est efficace, pourrait rendre difficile les opérations de sabotage du régime. L'opération de redéploiement de 8000 soldats (4000 FDS-FN et 4000 FDS-CI pompeusement lancée à l'Etat-major des armées (Plateau-Camp Gallieni) aura révélé un fait notable : Philippe Mangou ne veut pas du CCI au sud conformément à l'Accord de Ouagadougou. Au cours des réunions tripartites, le Cema a insidieusement fait remarquer aux ex-rebelle que les missions de police et de gendarmerie sont déjà convenablement assurées à Abidjan. Le ministre de la Défense, Amani N'guessan va plus loin, en mettant en doute, la formation reçue par les 600 agents de police et de gendarmerie recrutés conformément aux accords de Pretoria.
La centaine d'éléments des FDS-FN arrivés depuis lors se tournent les pouces. Cantonnés à la cité policière du Plateau, ils attendent toujours de servir la cause de la paix. A l'école de police ou à l'école de gendarmerie où ils devraient initialement atterrir, les portes leur ont été fermées. Dire donc que le CCI est au point mort, c'est peu dire. Dans cette partie du pays, Philippe Mangou peut continuer de dicter sa loi, insulter, mettre en garde qui il veut et de manière peu élégante.
Entre temps, les soldats venus du sud continuent de progresser au nord, au centre et à l'ouest. Maintenant ça saute aux yeux, l'Etat-major de Philippe Mangou, avait voulu reprendre, tout simplement, ses positions d'avant le 19 septembre 2002.
On aura vendu de faux espoirs aux Ivoiriens avec le Centre de commandement intégré. Dommage !
L'arbitre est plombé. La problématique de la sécurisation du processus électoral et surtout des acteurs politiques restent entière. Les inquiétudes gagnent légitiment les acteurs politiques, singulièrement l'opposition politique. Pourtant, le 16 avril 2007, la Côte d'Ivoire assistait au démantèlement de la zone de confiance et à l'installation officielle du Centre de commandement intégré. Ces signaux laissaient entrevoir un environnement apaisé et clément lors des prochaines joutes électorales. Mais, ce rêve n'aura duré que le temps d'un feu de paille.
Plus de deux ans après sa création, cet outil continue de chercher ses marques. Le colonel-major Kouakou Nicolas (FDS-CI) et le Lieutenant colonel Ouattara (FDS-FN) commandant de fait le CCI mais, Laurent Gbagbo a toujours refusé de signer leur décret de dénomination. Parapher un tel document, dit-on dans son entourage, signifierait la légitimation des grades Soro à travers Ouattara Karim. Malgré ce vide, les deux officiers sont à la tâche, une tâche pas enviable. Les mois se succèdent et se ressemblent. Le CCI visiblement n'a pas les moyens de sa politique. Les arriérés de primes alimentaires et spéciales s'accumulent : un milliard de fcfa d'indemnité spéciale soit un an et quatre mois de prime alimentaire. Pour les fournisseurs, la situation est devenue intenable. Mais personne n'est dupe, le régime n'a jamais voulu du Centre de commandement intégré. Les sécurocrates du Palais présidentiel y travaillent assidûment. Cette structure est perçue comme un contre-pouvoir qui, si elle est efficace, pourrait rendre difficile les opérations de sabotage du régime. L'opération de redéploiement de 8000 soldats (4000 FDS-FN et 4000 FDS-CI pompeusement lancée à l'Etat-major des armées (Plateau-Camp Gallieni) aura révélé un fait notable : Philippe Mangou ne veut pas du CCI au sud conformément à l'Accord de Ouagadougou. Au cours des réunions tripartites, le Cema a insidieusement fait remarquer aux ex-rebelle que les missions de police et de gendarmerie sont déjà convenablement assurées à Abidjan. Le ministre de la Défense, Amani N'guessan va plus loin, en mettant en doute, la formation reçue par les 600 agents de police et de gendarmerie recrutés conformément aux accords de Pretoria.
La centaine d'éléments des FDS-FN arrivés depuis lors se tournent les pouces. Cantonnés à la cité policière du Plateau, ils attendent toujours de servir la cause de la paix. A l'école de police ou à l'école de gendarmerie où ils devraient initialement atterrir, les portes leur ont été fermées. Dire donc que le CCI est au point mort, c'est peu dire. Dans cette partie du pays, Philippe Mangou peut continuer de dicter sa loi, insulter, mettre en garde qui il veut et de manière peu élégante.
Entre temps, les soldats venus du sud continuent de progresser au nord, au centre et à l'ouest. Maintenant ça saute aux yeux, l'Etat-major de Philippe Mangou, avait voulu reprendre, tout simplement, ses positions d'avant le 19 septembre 2002.
On aura vendu de faux espoirs aux Ivoiriens avec le Centre de commandement intégré. Dommage !
Coulibaly Brahima

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